mercredi 17 décembre 2008

Back to Fraaaance !

Hahaha, ça se rapproche, ça se rapproche... Départ dimanche fin de matinée, arrivée à Grenoble vers 21h30. Ok c'est long, mais à la clé il y a Noël, au ski, et en famille. Comme dirait celui-qui-viendra-avec-nous-à-Masstricht, ça fait zizou :)

Bon, autant dire que j'ai ramené le père Noël avec moi, il va falloir qu'il se fasse tout petit dans mon sac parce qu'il est grand (le père Noël).

D'ici là, enfin d'ici dimanche, j'ai un millier de trucs à faire. Moi qui était censé bosser dur durant les vacances, ben je me suis laissé aller comme un débutant. Résultat, restent la disserte, l'exposé sur Toyota et mon projet à finir avant vendredi minuit. Va falloir se remettre dans l'ambiance examens de l'IEP dit donc !

Bon ceci dit, visiblement ils kiffent bien la méthode IEP. J'ai eu deux résultats pour mes exams intermédiaires (midterms), 95/100 et 96/100. J'pensais pas que j'allais majorer une seule fois dans ma vie, mais là j'ai le doublé.
Je vous tiens au courant pour le grand chélem :p

bises à tous.

mardi 9 décembre 2008

Kurban Bayramı & mybrandnewflat

Hier journée mémorable il me semble. Cette fois-ci il n'y aura pas de photos, en tout cas je pense que c'est mieux pour tout le monde.
Levé tôt, très tôt, à des heures que certains ne se leveront jamais dans leur vie, ou bien seulement parce qu'ils auront eu la flème de réserver leur billet de train plus tôt, ce qui leur aurait permis de toujours voyager au même prix mais à des heures plus raisonnables... Bref levé à 7h du mat donc, pour se faire un p'tit dèj en deux-deux (j'ai passé 20mn à faire la plonge alors que maintenant j'ai un lave-vaisselle, c'est la blaze mais en même temps tu ricanes bien) et partir en tacot chez un pote qui habite dans le quartier Macédonien d'Istanbul : c'est là que les sacrifices commencent dès 8h du matin, et non pas à Taksim où un décret municipal interdit les habitants de l'hypercentre de pratiquer ce rituel.

Petit historical background pour ne pas prendre non plus cette tradition ancestrale comme un massacre institutionnalisé (même si personnellement j'ai du mal à ne pas céder à ce raisonnement).
L'Aïd -el-Kebir, que l'on appelle ici Kurban Bayramı, est la plus grande fête de l'Islam. Cela commémore le sacrifice d'un mouton par Abraham : alors que celui-ci s'apprêtait à sacrifier son fils pour prouver sa soumission à Allah, l'archange Gabriel le stoppa et lui donna un mouton pour qu'il ne tue pas son fils.
De nos jours, la viande récoltée est ensuite partagée en famille et donnée aux familles pauvres. Un mouton coûte en Turquie 250€, une vache entre 1000€ et 2000€ (dans la moyenne bien sûr); en sachant que le salaire moyen (pour un instituteur par exemple) avoisine les 500€ par mois, cela représente un investissement considérable. Par conséquent, un immeuble peu se cotiser pour récolter assez d'argent et acheter un animal à sacrifier au nom de tous.

Gabriel stoppant Abraham à l'instant fatidique

A la descente du taxi, on se rend compte rapidement que les sacrifices prennent place un peu partout dans le quartier, et que nous n'auront pas de mal à assister à la scène. Généralement, lorsqu'il s'agit d'une vache, celle-ci est attachée à un arbre pendant que le matériel et le lieu, qui peut être un coin d'herbe, un garage, un abri, une cours d'immeuble (avec évacuation des eaux usées de préférence), sont préparés. Les enfants sont encouragés par les parents à assister à la cérémonie, mais celle-ci reste un moment relativement intime dans la mesure où seuls les membres de la famille sont invités à se joindre. Les enfants du quartiers, curieux, n'hésitent pas à monter sur les murs ou à regarder par le bas des portes afin d'observer la scène.


Bon, pour les âme européennes sensibles, la section suivante est à éviter.
L'animal est couché, les pates attachées et les yeux bandés, la tête tournée vers La Mecque (si possible, car le bougre ne se laisse pas faire). La prière de l'Aïd est récitée, puis l'animal décapité à moitié, de sorte que le sang puisse s'écouler par la gorge. Les ébats de l'animal sont brefs et violents, cinq hommes de forte corpulence devant le maintenir durant toute la durée du sacrifice.
Une fois l'animal décédé, il est découpé sur place puis la viande répartie immédiatement entre les familles.
Mon nouveau proprio, Eden, et son frère, furent plutôt traumatisés par ce rituel, l'animal restant une semaine en compagnie de la famille avant l'Aïd-El-Kebir. Il est sacrifié sous leurs yeux, et ce sont eux qui devaient porter la viande aux familles après l'abattage.

Mes potes, plus sanguinaires que moi, ont assisté à deux sacrifice lorsque pour ma part je me baladais dans le quartier. Autour du pâté de maison où j'étais, j'ai pu apercevoir de loin pas moins de 6 sacrifices, ce qui prouve bien que cette fête est très largement suivie dans le pays entier.
Dur de rester anonyme et sans jugement devant cette tradition. Plusieurs de mes amis turcs de Bilgi n'apprécient pas du tout cette fête qu'ils jugent cruelle et sans
but réel. D'un autre côté, d'autres considèrent que, au niveau de l'abattage, ce n'est guère plus cruel que ce qu'il se passe en général dans les usines, mais surtout, cela reste une tradition forte de plusieurs siècles et de dizaines de millions d'adeptes commémorant une valeur-clé de l'Islam (bien que cela ne soit pas un de ses piliers) : le partage et le don aux plus démunis que soi. C'est une société indéniablement plus solidaire, qui s'entraide régulièrement, et beaucoup moins emprise à l'individualisme de notre Occident. Sur la publicité de Coca-Cola, je dirais 2 cow-boys : entre le cow-boy solitaire américain et les trois cow-boys inséparables du Japon.

Si je suis très critique sur les conditions du sacrifice et les souffrances infligées à l'animal dont la mort ne survient qu'après 10mn, je reste respectueux de cette tradition qui, j'en suis sûr, en fait descendre plus d'un de sa BMW pour aller mettre de la viande dans l'assiette de son voisin LAmbDA.

Après un passage rapide par une salle de billard enfumée et par Ikéa (vite un repère), je retourne dans mon nouveau chez moi pour enfin suspendre mes fringues coincées dans ma valise faute de cintres. La vue dégagée et lumineuse sur les toîts de la ville, avec en background les mosquées de Sulthanamet, je dois dire que c'est plus motivant pour vous écrire que mon ancienne chambre donnant sur un beaaau mur en béton estampillé 1970-sheer-crude. Du coup je ne culpabilise plus du tout de ne pas mettre mon nez dehors, je paufine mon cocooning :)


Ah non, j'allez oublié avant de refermer. Hier, en "deuxième" partie de ma journée, entre 19h et minuit et demi, j'ai réparé mon ordinateur... Après avoir donné un coup de poing d'énervement sur ma table de travail, l'ordi plante sec. Après moultes tentatives et diverses manipulations pseudos-professionnelles (j'en suis venu à démarrer mon ordi en appuyant à 12,4cm du bord inférieur gauche, selon les recommandation d'un infortuné), je me décide à chercher sur les forums si je ne suis pas le seul dans le cas. Suite à la lecture progressive d'un thread qui m'a fait passé par toutes les couleurs, je suis tombé sur une vidéo d'un gars qui explique qu'il faut tout démonter et mettre un bout de papier sur la carte WiFi pour faire pression dessus. La vidéo dure 22 minutes et 24 secondes du démontage au démarrage. J'ai mis plus de 5h.

Je vois d'ici les remarques cinglantes de certains, du genre: "Alors ton beau Mac tout blanc, il marche plus comme on veut mon petit Pikool ? On s'en veut de ne pas avoir pris un PC moche mais facilement démontable ?" M'en fous, même si j'ai pété le connecteur de mes enceintes en démontant le topcase, je suis en ce moment même sur mon ordi préféré pour vous écrire. Et ce grâce à une communauté Mac qui s'entraide.
Finalement l'Occident n'a pas besoin de sacrifier ses animaux pour être solidaire, il lui suffit d'avoir Internet.


vendredi 5 décembre 2008


Au fait, je viens de m'apercevoir que la case "ne pas laisser les gens que je connais pas écrire un commentaire" était cochée. Maintenant tout le monde peu laisse un commentaire sur mon blog.
héhéhé :)
Ce soir c'est les vacances. Alors que mes potes partent à Chypre approfondir leur connaissance sur la question, je reste dans mon nouvel appart pour bosser. C'est en effet une situation rendue possible par le fait conjugué d'un départ anticipé pour la France à Noël (j'étais censé avoir cours jusqu'au 27 décembre inclus tout de même...) et 5 travaux en tous genres à rendre viteuf. Une disserte en turc, mon projet environnemental (project management), le projet environnemental avec les gosses du tiécar, une présentation sur Toyota et sa politique sociale (et environnementale, ça va de soi), et une disserte de 15p sur 'environmentalism in Turkey'. Autant dire que je vais en apprendre plus sur l'environnement les 10 prochains jours :)

(et joyeux automne à tous !)

mercredi 3 décembre 2008

Sofia ça déchire sa grosse daronne.


Partis jeudi soir d'Istanbul en car, nous avons vu progressivement les degrés descendre, descendre, descendre... pour atteindre quand même les -10°C dans la campagne bulgare précédant Sofia. Arrivée sur place après 10h de trajet et peu de sommeil, dans le froid donc (-5°C, c'est déjà mieux), l'amie de Jan est venue jusqu'à la gare pour nous cueillir. Donc suuuper mise en condition, avec une Clio Eco2 dont le chauffage marchait !! et qui nous a maintenu au chaud jusqu'à l'appart.
Zlatena
vit en ce moment avec sa tante, ancienne musicienne et productrice au look terriblement authentique, au dernier étage d'un immeuble dans le centre de Sofia. Immeuble d'époque, bien sûr. Globalement, ce p'tit trip a eu un côté amusant avec cette architecture soviétique omniprésente, that "is there to make you feel little and dependent" (je cite ici le frère de Zlatena), et qui n'est pas sans me rappeler Pragues évidemment.

Après une visite rapide des quelques monuments intéressants de la ville, on a vite compris que l'essentiel de la vie à Sofia se passait la nuit. Entrée en matière le premier soir dans deux bars, puis une boîte de nuit répondant au nom évocateur de 'Alcohol'. Musique naze, gens superflus (mais qui brillent vachement), l'important est d'être avec ses potes et de pouvoir profiter de verres de rhum autres que Bacardi, à moins de 2€ l'unité.
Bref, inutile de s'attarder sur ce passage, si ce n'est qu'on a rencontré le copain de Zlatena
(il me pardonnera mais je n'ai pas pu retenir son nom) : 25 ans, chirurgien pédiatrique, et gagnant moins qu'un chauffeur de bus. Ca a donné l'occasion de parler un peu de l'Etat bulgare et du brain drain européen :)
Au fait, je me dois de mentionner le même jour l'arrêt dans un bar appelé "appartement" où la déco est super sympa et le concept plutôt original. On rentre comme dans un appart, on va à la cuisine, on prend à boire (le thé épicé y est particulièrement réussi) et à manger éventuellement, puis on va s'avachir dans de confortables canapés colorés pour écouter de la musique décontractée... sortant de Mac disposés dans chaque pièce. On y est retourné.



Le samedi a été une journée folle. Archie cool, méga remplie, ultra émotionnelle. La journée commence doucement avec un réveil vers 11h30, douche rapide, p'tit dèj traditionnel préparé en partie par la tante, puis on saute à nouveau avec enthousiasme dans les larges et hautes rues de la capitale. Premier arrêt dans un restau traditionnel, à deux pas de la gare, qui nous a rempli le bide pour peu d'argent, beaucoup de viande en brochettes, quelques bonnes bières locales, et une entrée à base de fromage blanc, fromage, ail et persil d'un côté, piment, tomate et fromage de l'autre. Le tout parmi une décoration "d'époque", un peu kitsh certes, mais dont les sangliers empaillés nous incitaient fortement, de leur regards belliqueux, à manger lentement et à bien savourer. Utile pour ne pas s'étouffer.

La première partie de la soirée s'est déroulée dans une ambiance surréaliste. Zlatena
nous a amené dans un "bar" que ses amis avaient récemment découvert, et ce malgré leur pérégrinations nocturnes quasi-quotidiennes. Et pour cause. Nous empreintons une rue peu éclairée, pour dévier ensuite dans une petite impasse boueuse au fond de laquelle on peut deviner une sorte de cabane en bois éclairée de l'intérieur. Nous y découvrons une porte en bois donnant à l'intérieur du mur sur lequel la cabane est apposée. Trois coup à la porte et quelqu'un vient nous ouvrir (la porte ne s'ouvre que de l'intérieur).
On y découvre une ambiance sombre, cosy, éclairée uniquement à la bougie, dont le cadre s'apparente à une ancienne ferme aménagée sur deux étages. Après avoir commandé les bières régulières (bien savoureuses au passage), on s'habitue progressivement à la pénombre et on constate effectivement que l'endroit était, selon les témoignages de mes amis, un lieu de rencontre pour écrivains et artistes durant la période soviétique. Au mur s'alignent tableau, sur les étagères quelques livres poussièreux, et tout près de nous trone un piano qui en impose par sa capacité à se fondre dans décors. Peu après un violoniste et un pianiste animeront la soirée avec un revue internationales des valses et chansons populaires d'Europe du 19e et 20e siècle.


Il faut l'avouer, on a eu un peu de mal à partir. Mais bon, sachant qu'Amon Tobin devait se produire dans une soirée drum&bass en bordure de la ville, on a quand même pu se motiver.
Le concert était super sympa, il a balancé un bon mix durant près de 2h. Globalement festoche était un sursaut de la culture ouest-européenne, avec pseudo-teufeur, bières à gogo, et mecs un peu pommés bien sûr. C'était une ambiance qui nous a bien plus à Jan et à moi, mais pour le temps d'une soirée uniquement.


Le lendemain, on vit la journée au ralenti. P'tit dèj copieux suivi d'un débat sur l'ouverture des supermarchés le dimanche, ce qui nous a mis dehors vers 15h. On a profité des 2h de soleil restant pour se balader tranquillement dans le parc de la ville (j'en avais perdu le plaisir avec Istanbul, où il n'est pas possible de trouver un rassemblement d'arbres d'au moins deux espèces différentes et de l'herbe, sur une surface dépassant les 25m2). Dernier saut dans un 'mini appartement', dernières courses de produits locaux en tout genre, puis on saute dans le train au look terriblement communiste pour rentrer à Istanbul.

Dernière anecdote du voyage, on est obligé de sortir du train à 4h du mat, par une température en dessous de 0°C, pour que ces gentils policiers de la douane veuillent bien apposer le visa, qui, quand j'y repense, est la raison de cette excursion réussie :)

Saucisse + baguette = HotDog, team de choc :)

PS: je vous invite à jeter un coup d'oeil sur le blog de la Saucisse, avec quelques photos sympas :)
c'est par ici !

jeudi 27 novembre 2008

Je traaaaine, je bouge, je rebouge.

Cela fait en effet un bout de temps que je n'ai pas écris de post, et que j'ai déjà mis dans le précédent que je développerai sous peu mes activités récentes.
Oui mais voilà je me retrouve encore une fois à écrire en 10mn avant de me bouger pour le campus. Partant à Sofia ce soir, bien malgré moi (je suis obligé de sortir du pays pour renouveler pour visa), je dois forcément écrire un bout sinon ça sera pas avant 5 jours encore.

Donc bon en bref, il y a 10j nous avons fait un p'tit trip dans les îles avec les potos, ce qui était ma fois bien sympathique. Grandes balades sur le bord de mer, avec vent à décorner les bœufs dans ta face, ça me faisait du bien de retrouver les grands airs de ma région adoptive. Hotel très sympa avec le tenancier qui est venu nous chercher à la sortie du bac, vue sur le château et sur la mer, à la portée des excursions intempestives. Bon, encore une fois, mention spéciale à tous ces gens qui "aiment" leur pays en le décorant de bouteilles plastiques et autres détritus de tous genres.

La semaine dernière s'est donc déroulée au rythme des examens, avec retour des îles obligé le dimanche matin, car oui, vous en avez rêvé et ils l'ont fait, on a eu un exam de marketing le dimanche à 17h... tellement exitant. Suivi, mercredi, de deux autres 'midterms' de project management et business ethics. Pour vous donner une idée de la difficulté, le surveillant de 'project management' ne voulait pas que je sorte tant que je n'aurais pas corrigé toutes les erreurs qu'il me montrait sur ma feuille d'exam. Je sens que je vais péter les scores cette année.

Bien sûr jeudi soir petite teuf en règle pour fêter la fin de la torture, et vendredi soir 'pounet est arrivé sur son grand cheval pour visiter la ville aux 2000 mosquées. Autant dire que ce fut bien sympathique ma foi, et que j'en ai profité aussi pour visiter tous ces monuments incontournables. Photos à l'appui dès mon retour de Sofia :)

lundi 17 novembre 2008

Bozcaada, les exams, et ma moumoutte.

Bon, j'viens d'importer les photos dans iPhoto, checker mes mails, étendre ma serviette, et il est déjà 23h44. ET... j'ai deux exams à préparer pour mercredi. Donc bientôt, ici, rien que pour vous, en exclu totaaale, un article de la bombe de Dieu. Mais à tout de suite, je suis graaaaaaaave à la bourre.
c ya all soon

Piem

mercredi 12 novembre 2008

P'tite devinette...

Hey !!

J'explique cette période de silence par l'envie de vous faire à tous une p'tite devinette... J'ai eu une très agréable surprise à Istanbul dernièrement. Mais voyez par vous-même :


Le premier qui trouve a le droit à une chuppa chups au caramel la prochaine fois que je le vois :p

Voilà, sinon je ouikend dernier petite balade dans les îles proches d'Istanbul (d'ailleurs les stanbouliottes s'amusent à dire que c'est toujours Istanbul), avec petite balade en vélo sur des routes dépourvues de bagnoles et des maisons "d'époque" si je puis dire. Une route nous a conduit sur une énorme bâtisse en bois, quelquechose d'assez imposant, mais visiblement à l'abandon depuis un certain temps (photos sur FlickR). Pensant que c'était en premier lieu un orphelinat, il s'est avéré que c'était en réalité un hotel construit en 1898 par un français d'Istanbul ! Il a été abandonné dans les années 1960.
Puis on a eu le courage de s'attaquer à une montée sympathique menant à une petite église orthodoxe dominant le détroit du Bosphore. De là, vue superbe sur la baie d'Istanbul, les dizaines de bâteaux faisant la queue pour pouvoir passer dans le détroit, les autres îles... encore une fois n'hésitez pas à aller faire un tour sur mon blog de photos.
Puis enfin retour par le ferry du soir, après avoir pousser mon vélo : la chaîne a cassé, événement assez rare, mais qui m'a bien saôulé. On m'avait prévenu qu'il ne vallait mieux pas argumenter avec le loueur car celui-ci pouvait faire partie d'une mafia peu recommandable, mais finalement le pov' gars était bien désolé de nous avoir faire marcher...

Au menu du ouikend prochain, visite très probable dans une autre île de Turquie, mais beacoup plus loin cette fois-ci. Si ça marche toujours, je pars demain soir et je reviens dimanche dans la matinée. Mais pourquoi donc me direz vous, car je n'ai pas cours le lundi toute la journée ! parce que j'ai un partiel de marketing le dimanche à 17h... je kiffe un max.

lundi 3 novembre 2008

Au menu : Safranbolu & Amasra trip, suivi d'une réflexion environementale.

Je suis revenu hier soir à 1h du mat, après un voyage en car de 6h30, du nord de la Turquie, de la région de la Mer noire. Comme les Turcs se plaisent à le dire, c'est sans aucun doute la région la plus arborée et la plus verte du pays, résultat d'une pluviométrie particulièrement élevée.
J'ai donc vite apprécié cette région côtière et humide me rappelant ma bretonitude par moments.

Première étape à Safranbolu, village au milieu des montagnes qui est au patrimoine mondial de l'humanité depuis 1994, et dont l'architecture générale contraste nettement avec l'engouement pour le béton qui caractérise la plupart des villes modernisées dans les années 1970.


De l'authenticité donc, du calme... on se rend compte que ça fait vraiment du bien de sortir d'Istanbul de temps en temps : il n'y a aucun parc où l'on peut aller se relaxer, et j'habite dans un quartier plutôt suranimé en permanence.
Le côté troupeau de mouton échappé de l'enclos Erasmus m'a un peu saoûlé, mais bon j'ai pu m'enfuir de temps à autres et bien profiter. Visite de la Mairie avec présentation vidéo de la ville (siiic), musée, puis déjeuné traditionnel avec déambulation dans le bazar, puis café dans une maison immense (photo ci-dessous) qui avait un bassin intérieur surprenant, et enfin balade sur un aqueduc à 100 et quelques mètres d'altitude (j'ai UN PEU flippé).


Retour à l'hotel (traditionnel of course) pour un repas de fin de journée qui m'a cloué au plumard avec mon Lupin et empêché d'aller boire un coup en ville. Et de chanter les chansons estampillées "Erasmus en transumance exprimant son altruisme sans bornes", telles No Woman No Cry, Yesterday, Hit the Road Jack, Lemon Tree, Yellow Submarine, etc...

Après une courte nuit, on est reparti le lendemain pour Amasra qui cette fois était sur la côte.

Beaucoup moins typique, mais pas moins relaxant. Rien de vraiment extraordinaire. A vrai dire, j'ai été déçu par le restau qui nous a servi des sardines panées à midi, et par la vue d'une décharge à ciel ouvert à 2m de la mer vers 15h. A 17h, une odeur nauséabonde de déchets brûlés m'a convaincu de clouer mes fesses au siège du bus et d'attendre Istanbul.

Car s'il y a bien quelque chose qui échappe complètement au peuple turc, et pas uniquement face un flux de touristes, c'est la préservation de l'environnement. Entre Safranbolu et Amasra, il y a environ 1h30 de trajet entre montagne et routes de campagne ; les déchets sont visibles jusqu'à 100 mètres de la route, de la bouteille d'eau au paquet de chips en passant par la chaise cassée en plastique. Et c'est vraiment dommage de penser à Danone en observant une forêt d'automne ou une plage de galets.


Curieux, j'ai demandé à plusieurs reprises le pourquoi de cette situation à diverses personnes. Réponse unanime "c'est mon sol, c'est mon pays, laisse moi en faire ce que je veux". Il est donc possible d'aimer son pays intensément (ce qui est manifestement le cas en Turquie) et ne pas porter d'intérêt à la nature qu'il contient. Manque cruel de sensibilité à la protection de l'environnement ou ignorance des enjeux d'un développement durable, les politiques devront s'armer de courage et de campagnes très efficaces pour que cette situation change. Même le mec qui organisait le voyage, étudiant de 23 ans à Bilgi, donc plutôt éduqué, n'avait pas d'état d'âme à la vue d'un arbre-plastique ou d'un buisson-Sprite. Idem pour mes colloques.



Bref j'espère pouvoir apporter ma pierre à cette pyramide en sensibilisant les jeunes du tié-kar le samedi après-midi. J'espère également pouvoir rencontrer prochainement les acteurs nationaux dans ce domaine : c'est une chance que Bilgi ait un carnet d'adresse conséquent, autant en profiter pour s'aguérir et étendre son champ d'action... A défaut de stage chez Greenpeace :p



vendredi 31 octobre 2008

Sans rancune les mecs...



Ca vous dit pas de faire le nouvel an à Istanbul finalement ?

mardi 28 octobre 2008

Elif+1 & Kamyonet


Samedi dernier petite soirée en règle dans un club du coin, où le DJ de Massive Attack, Daddy G, se produisait.

Le club est dans une ancienne église orthodoxe réhabilitée pour l'occasion, plutôt de haut standing : entrée 15€ et verre de vin à 7,5€, bière à 5€. Ce sont des prix qui ne vont pas choquer nos amis du nord de l'Europe, mais pour Istanbul, c'est quasi hors de prix, sachant que la pinte est à 2,5€ dans un bar fashouille et 1,3 € au Bidule local (le Bidule étant une institution dans le paysage nazairien en terme de biture express).

Maaaaais, car il y a un mais, j'ai une amie, Elif, qui a quelques relations dans le milieu et qui a pu me choper une entrée gratos. Sur la porte du club était ainsi inscrit en caractères gras "Elif+1". Je suis le "+1", ce qui est parait-il un signe de distinction et d'accomplissement en termes de Public Relations...

Attente très longue avant de le voir monter sur scène : arrivé à 23h15 en bon franchouillard, le club était vide et il a fallu attendre 2h du mat avant que ça commence à balancer. La grande classe dans les club stanbouliottes c'est de passer des vidéos et films français sous-titrés en anglais : on a matté "La mort au Trousses" en sirrotant une bière pour passer le temps.
Bref, après avoir passé quelques morceaux de dub très personnalisé, bien motivant, et joué un titre de Massive Attack, Daddy G s'est rabattu sur de la musique de club, plus ou moins de qualité (on a eu le droit à du G-Unit quand même...), ce qui a déçu beaucoup d'entre nous. Au final j'étais bien content de ne pas avoir payé mes 15€ pour rentrer.

Ce soir soirée hippie, attention va y avoir du grand pikool avec des fleurs partout... et ce ouikend sortie Erasmus à Safranbolu et à Amasra histoire de s'aérer les neurones en dehors de cette mégalopole dépourvue d'espaces verts et d'air pur.

D'ici là, je vais faire l'acquisition d'un nouveau lit, ce qui n'est vraiment pas du luxe croyez moi : j'ai un vieux canapé lit tout déglingué en guise de paillasse, dont la planitude laisse franchement à désirer... mon colloque Arda doit sauter dessus au moins une fois par semaine pour que ce soit potable. Mais là visiblement je vais avoir un lit "orthopédique", je demande à voir toutefois, que nous allons transporter en... kamyonet !! Le mot est le même en français et en turc.

Brise à mouffe.


jeudi 23 octobre 2008

Nata fion fion fion & daily life

J'ai repris mes bonnes vieilles habitudes de nageur ces derniers temps. J'ai déplié mon bonnet de bain habituel (merci Pedrito maintenant je nage avec Speedo ;), acheté de nouvelles lunettes de piscine... car j'ai jamais pu me faire à ces foutues de lunettes suédoises, visiblement la forme de mon crâne ne colle pas (lunettes suédoises : lunettes de piscine sans mousse ni plastique entre le crâne et les lunettes).
Bref, la piscine de Bilgi, c'est du genre comme ça :

Du bon semi-olympique flambant neuf... avec ses phoques et ses otaries. De quoi reprendre tranquillement avec deux séances par semaines. Je suis super content, aujourd'hui j'ai réussi à retrouver un rythme "normal" en crawl, fini les arrêts tous les 75m ! Tout était dans la respiration... D'ailleurs Pedrito, si tu pouvais me laisser un p'tit commentaire avec quelques conseils d'entrainement, ça ferait super zizou... j'ai arrêté à 14 ans, alors tu comprends, à part les pyramides de 1000m en plaquettes, je n'ai plus les détails !

Sinon hier soir petite soirée "Schnitzel" chez Jan, à base de blancs de poulets trempés dans une mixture douteuse et enduits de cornflakes. Ca peut peut-être faire peur à entendre, mais c'était super bon (accompagnement : patates cuites à la vapeur et revenues à la poêle en despi). Pétage de bid en règle chez les Teutons, qu'on se le dise.



Je vous joins quelques photos supplémentaires sur mon parcours quotidien à la fac : le soir après les cours, les oeuvres d'art se détachent naturellement de la nuit tombante...



... Mais le matin ce sont les marmots sortant de l'école qui se détachent. Pratique lorsqu'on est à la bourre, on sait que la navette va mettre un peu plus de temps que prévu. Noter que l'uniforme est de règle, qu'il n'y a pas Lolita pour faire traverser les petits nenfants dans les clous, et que les voitures ralentissent seulement à cette occasion.


La biche à touffe.


dimanche 19 octobre 2008

Serious stuff begins... RAKI my friend.

Ne sachant pas trop si j'allais sortir hier soir, je m'apprêtais à faire un tour pour me changer les idées lorsque mon colloque Arda est revenu avec une motivation d'enfer, et une soif qu'il estima urgent d'étancher. Que cela ne tienne, la question "Have you ever tried Rakı before ?" trouva rapidement sa réponse dans la supérette d'à côté, sous la forme d'une bouteille de 70cl...

Mon collok est vraiment cool, il a même accepté de tourner une vidéo mode d'emploi pour vous... His name is "the cooking philosopher".
ChEcK ThIs OUT !



samedi 18 octobre 2008

Silence, je suis sur un petit nuage...

Samedi matin, 13h23, je me réveille. Je prends mon ordi après une demi heure de commatage intensif pour cause de maux de tête résultant d'une Vodka mal distillée ingurgitée la veille (ça fait mal au crâne hein !), et je suis résolument décidé à écrire un peu.
Je suis désolé pour cette longue période de silence, je n'ai pas passé beaucoup de temps sur mon Blog les derniers temps. La raison principale est que je vis la vie stambouliotte à fond la caisse, la raison secondaire est que j'étais en vacances et j'en ai profité pour m'exiler en province, visiter un peu la Turquie et ses gens.

J'ai bien sûr pris un certain nombre de photos durant ce p'tit trip, je vous invite à visiter ma page dédiée aux photos en cliquant sur le mini diaporama sur la droite de cette page.

Je suis donc parti durant les vacances de Bayran qui sont les vacances religieuses suivant la fin du Ramadan. On ne savait pas trop où on allait bouger avec mon pote Jan, mais on voulait découvrir un peu le pays et ne pas rester sur Istanbul durant 10j. Du coup, se rappelant d'un ami d'un ami rencontré dans une soirée début septembre, Jan a eu l'idée de bouger sur Ankara. Ce fut un point de départ : on a pris nos billets de bus (vite parce que les places ne courraient pas les rues, tout le monde revient dans sa famille pour ces vacances), et on est parti le dimanche matin.

Petite parenthèse pour les bus, parce que c'est une institution. C'est d'abord le moyen de transport le plus rapide et le moins honéreux. Pour tracer Istanbul-Ankara, il faut 7h, et ça coûte 30YTL (yeni türk lirasi, livre turque), soit un peu moins de 20€. Sachant que l'essence coûte plus de 2€ le litre, et que le train met 14h, le bus s'impose. Je voudrais remercier au passage notre bien aimée économie de marché qui a instauré une concurrence farouche entre les compagnies de transport, ce qui permet au consommateur de jouir de bus confortables et propres, avec coca et jus de tomate gratos ! Et c'est bien cool de pouvoir allonger ses jambes sans exploser le dos du mec de devant. Bon je dirais qu'il y a quand même un point noir dans tout ça, c'est que d'une part il est difficile de dormir, et d'autre part les chiottes sont fermées : il faut attendre la pause. Je dois avouer que j'ai bien flippé au début, je me voyais déjà avec un vessie artificielle remplaçant celle qui aurait explosé. Mais queunénie ! tout s'est bien passé. Bref, les bus c'est cool, on peut même regarder la TV et désactiver les hauts-parleurs si on veut dormir. Mais c'est crevant. J'ai dû passer au total plus de 55h dans les transports durant ces vacances (uniquement les liaisons entre grandes villes...).

Arrivé à Ankara, nous avons logé chez ce potos turc très sympathique. Hors de question de payer quoique ce soit, la nourriture était comprise dans le package. Les moustiques aussi : j'en ai explosé 24 dans ma chambre avant de dormir à 2h30 du mat.
Etant malade à ce moment-là, je ne mangeais que des pâtes et du riz, en louchant sur les sandwitch à la germanique (30cm) de Jan. Du coup, après conseil de mamounette, pas d'alcool non plus, ce qui ne fut pas facile tout le temps mais j'ai rapidement trouvé une solution : le narguilé à la vodka !! Je suis ressorti complètement bourré du petit restau, ce qui était plutot rigolo, mais avec un mal de crâne se précisant petit à petit...
On a visité le mémorial Attatürk, bu quelques thés, puis on est vite reparti ailleurs car Ankara n'est pas une ville super intéressante : déclarée capitale politique par Attatürk en 1923, elle s'est développée monstrueusement les 40 dernières années ne laissant aucune chance à l'architecture traditionnelle. Peu de choses à voir donc, et on a pas une envie spontanée de flâner jusqu'au coucher du soleil.

A la lecture de la Bible (Lonely Planet Turkey), on a décidé de s'aventurer en Capadoccia. 4 autres potes qui étaient resté à Istanbul ont finalement décidé de nous rejoindre quand on leur a dit de jeter un coup d'œil aux photos. En plein milieu du pays, c'est une région où les paysages sont lunaires, percés par des maisons troglodytes et des cavernes datant du millénaire précédent. En commençant par déconner en montant à l'intérieur de l'une de ces habitations, on a fini par faire une très grande balade. Une superbe balade, dans le sable et les cailloux, au milieu des vignes sauvages et des lignes surprenantes dessinées par la roche tantôt blanche tantôt rougeâtre. Ce fut pour nous tous un très bon moment, que nous avons achevé par un repas traditionnel au village. J'ai même pu acheter le Time pour la lecture du soir, c'est dire si la journée fut réussie !

On est ensuite parti pour Fethiye, sur la côte. Le trajet en bus fut éprouvant, mais on était bien content de l'avoir fait en arrivant à l'auberge de jeunesse (jetez un coup d'œil aux photos :)
Si le coin est ultra touristique, on a quand même pu profiter de l'eau à 25°C et de l'air à 30°C en plein mois d'octobre, ce qui ne m'était jamais arrivé auparavant, et je dois dire que c'est plutot kiffant. Balade en bateau et restau à gogos, ce fut l'étape relax du trip.

Après ça je suis parti seul pour Izmir, où une amie m'a invité à passer quelques jours. Mes potes ont été bcp plus sérieux, ils sont rentré le samedi sur Istanbul pour taffer leurs projets.
Bref Izmir est une ville vraiment sympa. Comme les locaux le disent bien, c'est une ville pour vivre et fonder une famille, alors qu'Istanbul est une ville pour travailler et faire la fête. Toute la ville est autour d'une baie immense, et s'étend sur plusieurs dizaines de kilomètres ; le climat y est plus qu'acceptable ce qui rend les gens plus qu'aimables, le café et le thé y sont particulièrement réussis.
J'en ai profité pour aller à Ephes, un site de ruines grecques et romaines bien conservées (ou plutot bien restaurées). Mais bon ça reste des gros cailloux. Plus intéressant était le village de çirince, coincé dans la montagne, au milieu de la verdure, et où les maisons n'ont pas été détruites pour faire place au béton. Du coup c'est un endroit charmant, blindé de touristes également, mais très mystique notamment lorsqu'il pleut (normal ya plus de touristes...).

Le retour à Istanbul n'eut de calme que le voyage en bus : j'ai enchainé avec une semaine de sorties, de concerts, de bars, de danse, de rires, de décallage d'horraire... ça fait deux semaines que je dors sur le créneau 6h du mat 14h. C'est donc la seconde raison de mon silence : la TEUF. Je suis en train de vraiment kiffer un max, veugra. Et ça fait zizou. Merci Eras, merci Mus.

Bon promis je serai plus régulier dans mon aventoor bloogolistik dorénavant. Vous pourrez vivre ma débauche étudiante de plus près !! Mouahaha !

vendredi 26 septembre 2008

Niiiite fevaaaaaaa ! et pédagogie alternative...

SI SI, JE VISITE, J'AI TROUVE UN BAR OU LA PINTE EST A 3YTL

Bon, autant ne pas le cacher, en ce moment je sors pas mal, voire très souvent. En tout cas toutes ces soirées sont super sympa, je découvre des bars revisités façon 18e siècle, des salles de concert pas chers avec une programmation vraiment intéressante, des p'tits restos traditionnels (kébab je t'aime).
Je suis allé donc voir Gevende en concert à Babylon (petit nom sympathique ma foi), aux instruments folks indéniablement bien maitrisés et aux sonorités celtes, downtempo, voire trip hop. Que du bonheu
r. Mais les Turcs ont la sale habitude de papoter durant le show, et de vendre les bières à 9YTL, soit 5€. Je vous propose de jeter un oeil sur le blog de Jan qui a eu le courage de poster quelques vidéos du concert
Prochainement Belleruche (mes colloques doivent se souvenir
de cette musique répétitive qui leur cassait les oreilles) va se produire dans cette salle, ce qui promet du bon temps.

Autrement ben les soirées se déroulent dans les bars autour de Istiklal Caddesi, la rue principale de l'Istanboul européen, ou bien dans les différentes auberges espagnoles que je squatte au fur et à mesure de mes rencontres. Si la musique reste à désirer dans la plupart des bar louuunge (de 5 à 10 ans de décallage environ), certains clubs ont des DJs talentueux et un décors sympa ce qui tend à ameuter toutes les norvégiennes d'Istanboul en transit.

J'ai donc bien pensé à toi, mon Pedrito. Je leur ai même demandé la raison de ce sourir incessant, presque insolant, le même qui t'as induit en erreur sur leur terre natale. Ben au fait elles sourient tout le temps. Tu leur parles, elles sourient, te complimentent, te lachent un "you're so
cuuute", mais ça veut rien dire !! rien ! Bref, pour embrasser leur sourir, il faudra trouver une autre alchimie. Dès que j'ai la formule, je te laisse un post, promis.

CAMPUS MAXIMUS

Je tiens à rassurer ma famille en intégrant d
ans ce même article mes impressions sur la fac, car oui, j'avais bien cours ces jours-ci. Bon heureusement ce soir je suis en vacances, j'aurais pas pu tenir une reprise aussi brutale.
Mes cours se déroulent pour la plupart l'après-midi, ce qui est une bonne chose pour pouvoir contribuer activement à l'économie nocturne. Je n'ai pas cours le lundi (héhéhé), et totalise 16h de cours. C'est peu par rapport à mes prévisions, mais suffisant lorsque l'on y ajoute le travail perso et les temps de trajets (il me faut mini 40mn pour aller sur le campus).
Petite parenthèse pour vous signaler que les frais de scolarité sont de 12 000€ à l'année, donc ce sont tous des gros PT de thunes qui viennent une fois sur 12 quand ils ne cuvent pas trop le Cristal de la veille. Reste les 10% de boursiers et les 10% d'Erasmus. Le campus est néanmoins super sympa (special © à Jan Kliewer, mon pote allemand, photographe et designer, qui a bien voulu me filer quelques photos ; il a avoué avoir bénéficié de conditions de lumière particulièrement sympa :).


(Jan's version)



(mine)

J'étudie donc : le marketing, l'éthic dans le business, le management des projets, la politique intérieure et extérieure de la Turquie, et la langue turque (4h par semaine à elle seule).
Je tiens à préciser à certains que le marketing tien
t d'un choix stratégique : mieux connaitre l'ennemi pour mieux le dértuire :p . Il va falloir que je sers très fort les dents dans ce cours, tellement la prof croit dur comme fer en la sincérité des campagnes marketing axées sur la responsabilité sociale et environnementale des grandes firmes du genre Nike ou Coca-Cola. LOL. Je vais essayer de ne pas me comporter en grande gueule dès les premiers cours, c'est peut-être mieux... d'autant plus que je suis le seul étudiant étranger à avoir pris ce cours (on est 50 dans l'amphi). Ce qui n'est pas sans poser quelques problèmes de compréhension de temps en temps : certains élèves sont vraiment des tanches en anglais et ne parlent qu'en turc durant le cours. Je me demande comment ils font pour les exams... Du coup quand le premier clampin à lacher une phrase en turc, la prof l'a rappelé à l'ordre : "Please, remember we have an erasmus friend in this class, so be kind, speak in english". Le tout en me regardant droit dans les yeux. Je ne savais plus où me foutre, quand elle m'a demandé de me présenter etc... j'ai eu la totale.

Bref, le cours en amphi de marketing promet d'être palpitant, et me permettra sans doute de travailler mon self-control plus qu'autre chose. Heureusement que la petite jeune qui fait les TD (classes individuelles) a fait remarqué que cela pouvait éventuellement cacher une pure stratégie de communication...


Business Ethics est un cours dont j'attendais beaucoup, car vraiment dans mes préoccupations. Voyez vous-même:

Mais après 15mn de cours, j'ai du déjanter... Ok j'aime bien Apeule, mais y'a des limites.

Elle a osé appeler ça un exercice. En gros il fallait dire ce qu'on faisait d'un iPod que l'on trouverait sur une table de classe :
1. Je le ramène gentillement aux objets trouvés
2. Je le prends
3. Je le vends
4. Je laisse mon ancien iPod, et je prends celui-ci s'il est plus récent.

Premier vote à mains levées, le deuxième à bulletin secret. Dans le second, rien avait changé à part que la prof lisait les conneries écrites par les cancres. Mouarf. Bref, si le cours consiste à faire de la morale, ma judéo chrétienté va peut être me porter en tant que missionnaire, qui sait. Bref je suis déçu par ce cours, pour le moment du moins.

Project Management c'est en revanche bien prometteur. Il s'agit d'étudier les outils et méthodes de planification pour la réalisation d'un projet, quelque soit celui-ci. Hyper utile, et on se positionne autant au niveau du leader que de l'exécutant. C'est cool.

Turkish politics & foreing policy est taillé sur mesure pour les étudiants étrangers, j'ai eu un aperçu aujourd'hui, la nana est callée donc ça le fait. Elle a pu m'expliquer pourquoi les Turcs considèrent qu'il ne s'est quasiment rien passé avant le 29 octobre 1923, jour de la fondation de la République par Attatürk. En fait, quand ils parlent des Ottomans, ils oscillent en permanence entre "nous" et "ils" : ils sont tourné vers la modernité, mais dès qu'on les froisse, ils se retournent vers leur période impériale. Ca s'observe surtout dans les médias (parait-il).

Bon, ça doit faire 2h30 que je suis sur ce post, je sens que je le finirai dans un prochain.

Au fait, comme je le disais, c'est les vacances (fin de Ramadan oblige). J'en profite pour partir en vadrouille vers Ankara, puis la Capaducie, et vraissemblablement Izimir dont je ne garde que de vagues souvenirs de pieds brûlé par le sable de la plage. Ne râtez pas le prochain numéro de Pikinistanbool ;)

dimanche 21 septembre 2008

@ Garajstanbul


Bien le bonjour chacun chacune,

Au détour d'une ruelle, mon pote Jan a découvert un centre d'exposition et de création en plein centre ville. Il s'y déroule actuellement un festival regroupant des créations autour du thème de la survei
llance électronique, des libertés individuelles, et propose en outre quelques vidéos et autres délire de l'artiste qui m'ont ma foi bien séduits.

Je vous laisse découvrir les quelques vidéos ci-dessous.

En fait, vu le temps que ça a pris pour uploader celle-ci, je me contente de mettre quelques photos :)
Notez que j'en ai ajouté de nouvelles sur le lien Flickr contenu dans le diaporama sur votre droite.

mercredi 17 septembre 2008

Pepper & dry sprays

Contrairement à mes comparses argentins, mon université dispose de navettes permanentes pour trimbaler les étudiants entre les 3 campus et le centre ville. Trois campus, rien que ça, pour enseigner la philosophie, le droit, la finance, aussi bien que les relations internationales. Lundi était une journée "d'orientation" pour les Erasmus, afin que l'on comprenne qu'il allait falloir prendre un sacré nombre de fois la navette cette année, mais également qu'une turque à forte poitrine était disponible pour les troubles psychologiques.
Il fut tout de même abordé la question de la sécurité autour des campus, car l'étendue européenne du réseau Erasmus permet également aux norvégiennes, lituaniennes et
autres demoiselle à la crinière blonde de s'installer à Istanbul. La question fut posée de façon tellement naturelle que cela m'a bien fait rire : "Do we need any pepper spray out there ?". Bon, au-delà de la crédulité apparente de ces propos, je dois admettre que l'ambiance est un peu ghetto autour des campus. L'esprit moderniste de l'université a voulu qu'ils occupent d'anciennes usines à voitures et autres briquetterie. Ils ont bien rénové l'intérieur, pas de doutes (picz to come), c'est dommage qu'ils n'aient pas pu faire de même avec l'environnement... des usines, des garages, criminalité élevée. Mais bon, faut arrêter de dramatiser, y'a des navettes et des taksi partout, c'est pas Saint-Denis. D'ailleurs à Istanbul, la criminalité est plus faible que dans la plupart des grandes villes européennes.

Sinon en ce moment, je navigue entre l'université et les bars, entre formalités administratives et découverte des nuits stambouliottes, le tout avec une haute dose de déodorant. Moi qui n'aime pas me mettre de l'aluminium sous les bras, là je n'ai pas franchement le choix : il ne fait pas moins de 25-30°C en journée, 20°C la nuit. Mais bon je ne vais pas me plaindre, d'ailleurs je regarde régulièrement la météo d'Istanbul avec celle de Rennes, de là émerge une satisfaction certaine de m'être exilé dans un pays méditerranéen.

Le choix des cours n'est pas chose aisée. Je compatis très sincèrement avec notre directeur des études à l'IEP, je perçois le calvaire qu'il endure pour constituer les emplois du temps. En effet, ici c'est l'élève qui fait son emploi du temps par internet : pour une matière, plusieurs horraires possibles. Mais les créneaux partent très vite, j'ai vu aujourd'hui des cours que je voulais absolument suivre se remplir en un rien de temps. Du coup je vais, pour ce premier semestre, vraissemblablement étudier du "business" aussi bien que des relations internationales (j'ai failli prendre "Théories de la personnalité" en psycho...). Bref mon emploi du temps ne ressemble pas à grand chose : cours toute la semaine sauf le mercredi. Et j'ai au minimum 20h de cours, ce qui n'est pas sans me faire sauter au plafond quand je pense que certains se contentent de 6h au Pays-Bas. Mais bon, à 12 000€ l'année, je pense avoir des cours intéressants...

Au fait, demain soir re-match de foot, sauf que cette fois-ci c'est un match (on m'a dit) très important au niveau national. Va falloir se déguiser et donner de la voix encore une fois... Héhéhé...

lundi 8 septembre 2008

Futbol !! Hay Beşiktaş !!


Y'en a que je connais bien qui se seraient bien plu dans ce pays, rien que pour le foot. Çarşi, c'est le COP (ie les plus tarés) de Beşiktaş (l'équipe de foot locale) rassemblant une 150aine d'irréductibles assistants à tous les matchs, même les non officiels comme celui que je suis allé voir. Les supporters de Beşiktaş ont gagné le titre de meilleurs supporters du monde l'année passée, devant ceux de Manchester... c'est vous dire.



Bref, le match était hier (dimanche) opposant les locaux aux champions d'Ukraine (au nom imprononçable). Pour vous éviter de saliver jusqu'à l'annonce du résultat final, je vous le dis tout de suite, Beşiktaş a gagné avec un 2-0. Le stade est pas très grand et ne présente pas de signe distinctif qui mériterait d'être cité. Mais comme le dit mon colloque Duruk, rien que d'y aller c'est grandiose : du centre ville les vendeurs tentent de vous vendre des Tshirt et tout le bastringue, puis on descend une longue rue donnant sur le Bosphore (couleur or à cette heure-ci), avant de tourner et d'entrer dans le stade. Des plus hauts sièges du stade, on peut regarder le match... et les bateaux qui passent !! Une vue superbe.



Si les tribunes n'étaient pas bien remplies, les mecs de Çarşi ont foutu un boucan d'enfer. Ces gars font tellement parti du club qu'ils appellent uns à uns, à coup de slogans, les joueurs à venir saluer les gradins avant que le match ne commence. Et durant tout le match ils mennent l'ambiance en forçant les gens à se lever, à se rassoir, à crier "Noir et blanc sont nos couleurs", sauter... Après ça je n'ai pas pu m'empêcher d'acheter une écharpe (officielle quand même) du club à 3€ à la sortie.


Le foot, je sens que je vais en bouffer durant ces neuf mois. Rien qu'au fait que mes colloques regardent 6 à 7 matchs (en entier) par semaine et parient tous les jours 10 YTL sur le championnat italien ou roumain (paris qu'ils remportent régulièrement en empochant 10 fois plus), ça me fait flipper. Mais bon, comme ça je serai peut être moins relou quand il faudra jouer à PES... ou pas.

Ramazan

J'ai eu pas mal de chance de tomber en plein mois de Ramadan ici à Istanbul, du coup il y a énormément d'activité dans les rues le soir dont des concerts pour récompenser ceux qui ont tenu toute la journée, sans manger, ni boire, ni fumer, ni embrasser sa copine durant 14h. Dans la journée, les gens s'invitent les uns les autres pour la grande bouffe du soir, ou bien font un picnic familial auprès des places aérées telles que la Grande Mosquée Bleue dans le quartier historique de Sultanahmet.




Pour ce qui est de mes colloques, le Ramadan prend une autre tournure. Déjà, ils ne jeunent que le samedi, jour de repos religieux. Ils en profitent pour se coucher à pas d'heure la veille, attendent jusqu'à 5h du mat pour se ravitailler, et vont se coucher ensuite.


En se levant vers 14h, ils ont déjà gratté 8h. Reste plus qu'à tenir jusqu'à ce que l'imam appellent à la prière du soir, qui marquent par la même occasion le coucher du soleil et donc la fin du jeûne. Qu'à cela ne tienne, la salade de concombres et de tomates est déjà dans les assiettes, le cuistot au fourneaux depuis 1h30.

Du coup on peut commencer à manger dans la minute qui suit !! héhéhé... Et franchement on manger bien. Des pitites boulettes de viandes (bien grasses) avec pignons et herbes, accompagnée de purée maison et de légumes. Un régal.
Et pour dessert, un flanc à la pistache et aux herbes. Dans "aux herbes", voyez naturellement mon ignorance en la matière et non pas les herbes de provence, bien entendu.



Après le repas, Doruk mon colloque retrouve sa chérie qu'il n'a pu approcher dans sa chambre, Tolga allume une deuxième cigarette, tandis que Arda (the big fat buddy) se sert une chope de Coca Cola. Ouf, tout rentre dans l'ordre.

jeudi 4 septembre 2008

Le commencement du commencement

Ha que coucou everyone !

Bon, premiers jours in Istanbool, premières impressions et expériences rocambolesques.
Qu'on se le dise, je détaille pour le début, ensuite je pense que j'aurai tout le temps du thé dans les mains, et comme ma foi en le Macintosh me l'interdit, cela m'empêche bien évidemment de travailler à proximité de mon ordinateur. :)

Arrivé sans problèmes à l'aéroport, j'ai même réussi à changer mes 60€ avec un taux pas trop minab'... les "taksi" rabattent naturellement les clients à la sortie de l'aéroport pour une destination que visiblement tout les chauffeurs stambouliottes connaissent : Sultanahmet, dans le centre d'istanbul. Déjà quelques doutes. C'est en effet le coin où les chichas sont étallées entre les poufs dans la rue, là où les Australiens gueulent en buvant leur binche (de la Foster), et où le coût du repas du soir oscille entre 12 et 15€.
Pour couronner le tout, j'atterris dans le "Istanbul Sydney Hostel", ce qui n'est pas sans me rappeler la déconvenue initiale qui m'a amenée dans les environs :) Mais l'ambiance est vraiment sympa, je rencontre des mecs à qui je dis "I've been to the Sziget festival this summer w/ my bro you know ?" et qui me répondent "Oh yeah, I've been too, and then I went 2 weeks in Poland, 2 weeks in Bulgaria, took the train in Belgrade to see what the Balkans look like, I finally got to Istanbul. But I'm staying only 3 nights there, I get back in Sweden to see my girlfriend". Je suis un peu sur les fesses, ce qui m'amène à leur demand er d'où ils viennent, ce à quoi on me répond généralement "Hong-Kong", ou bien "Melbourne"... Bref le public de l'auberge est plutôt du style Backpackers.


Mais je veux rapidement trouver un appart, histoire de me poser et de commencer à découvrir la ville. Après quelques dizaines de SMS et de mails, je suis tombé aujourd'hui (après 1 visite peu concluante) sur deux potes turcs qui s'étaient mis en quête d'un nouveau "roomate". Le temps de boire un Coca, parler de la vie quotidienne, je me rend compte très vite que ces mordus de football, de bécanes et de gonzesses à forte poitrine seront mes colloques. J'ai rencontré Durkan ce matin, je suis rentré tard ce soir après une journée bien remplie: visite du quartier en scooter, 2 ou 3 tasses de thé (c'est une vraie institution) dans des endroits plus improbables les uns que les autres allant du jardin public au parking souterrain devant une Mazzeratti coupé V8 (don't be mad at me Jibouille :), un cours de box sur un punchingball, et bien sûr des leçons de turc.

Promis je me motive pour caser quelques mots la prochaine fois, mais pour le moment je ne connais que des expressions peu judéo-chrétienne, je n'oserais les répéter.

Ma rencontre avec la cuisine turc me laisse à la fois rêveur et soucieux. Rêveur, car franchement c'est pas mauvais du tout, et puis on mange à foison pour peu (surtout quand le patron du restau du coin est une très bonne connaissance de mon colloque). Y'a rien à dire, ils savent bien cuisiner, et le repas se fait dans un partage fraternel plutôt surprenant. Soucieux surtout pour mes futures conquêtes françaises qui risquent de ne pas connaître la musculature de Pikoolos l'athlète grec, celle-ci risquant fortement à long terme d'être occultée par un épais bourrelet fourni de l'huile retenue par hectolitres dans les légumes et viandes cuisinées, et le sucre liquide des desserts turcs. Mes colloques ne pratiquent pas de sport de manière régulière à la fac, il va vraiment falloir que je me motive pour garder la forme... Mais quand je vois Pedrito qui a arrêté de fumé et repris un entraînement sans failles en natation, ça me motive :) Manquerait plus qu'on le regarde quand on va à la piscine ensemble...


Je quitte donc l'auberge de jeunesse demain matin, je prends le temps de me lever cette fois-ci, et je décolle.

Pour ce qui est de la fac, mon logement est vraiment pas loin donc je pourrai y aller soit à pieds, soit prendre la navette qui est relativement rapide. Un de mes colloques est également étudiant à Bilgi, ça facilitera grandement la chose d'autant plus qu'il pourra m'y mener en Honda RR1000 ou bien en Peugeot 106 GTI (Aïe Pedrito !). Le contact est en tout cas vraiment bien passé, des vacances dans une villa de rêve à Antalya (cité balnéaire plutôt sympa) sont en outre déjà prévues, une visite méthodiques des nightclubs également, tout autant qu'une balade en bateau (le leur) sur le Bosphore. Nice !

Une très grosse bises à tous :)
Piem

vendredi 18 juillet 2008

Billet d'avion et programmation des adieux

Ca y est, j'ai réservé mon billet hier soir pour Istanbul. Je pars donc le 3 septembre à 11h25 de CDG, arrivée 15h55 heure locale.
Il existe toute une cellule Erasmus dans mon université, du coup on est pris en charge par les locaux les premiers jours, le temps de trouver un logement et tout le bastringue. On vient même nous chercher à la sortie de l'aéroport ! Ca va me rappeler quand je voyageais en UM... :)

jeudi 17 juillet 2008

C'est dingue un blog...

Alors là on vient de me demander de personnaliser mon profil, maintenant je sais pourquoi ma mère m'appelait "mon lapin" pendant toute ma jeunesse. Parce que, merci "Blogger", je suis né durant l'année zodiacale du lapin. Génial.
Par ailleurs, contrairement au blog "dénudé", si j'ose dire, de Simon, ben moi j'ai fait un effort. J'ai mis de belles demoiselles en haut de ma pages pour que les gens restent plus longtemps sur mon blog. Héhéhé !!!

Réflexion pik00listiques

Un blog pour chacun d'entre nous qui nous évadons aux quatre coins du monde, une expérience unique à évoquer, un enrichissement mutuel inépuisable.
Alors je me permettrais de paraphraser Démocrite : "Beaucoup de réflexion et non beaucoup de connaissances, voilà à quoi il faut tendre."
Réfléchissons mes amis, quelle sera la source de notre contentement le plus intense durant cette année ? Le biturage en règle, dormir sur la plage et faire pipi sur les voitures ? Ceci nous le connaissons. Réfléchissons davantage, explorons notre nouvel environnement, enrichissons-nous des cultures, découvrons-nous par la confrontation à l'inconnu.
Pour conclure, je dirais que nous allons découvrir l'inconnu, dont la réflexion nous enrichira (j'aurais dû faire PoSo...).