jeudi 27 novembre 2008

Je traaaaine, je bouge, je rebouge.

Cela fait en effet un bout de temps que je n'ai pas écris de post, et que j'ai déjà mis dans le précédent que je développerai sous peu mes activités récentes.
Oui mais voilà je me retrouve encore une fois à écrire en 10mn avant de me bouger pour le campus. Partant à Sofia ce soir, bien malgré moi (je suis obligé de sortir du pays pour renouveler pour visa), je dois forcément écrire un bout sinon ça sera pas avant 5 jours encore.

Donc bon en bref, il y a 10j nous avons fait un p'tit trip dans les îles avec les potos, ce qui était ma fois bien sympathique. Grandes balades sur le bord de mer, avec vent à décorner les bœufs dans ta face, ça me faisait du bien de retrouver les grands airs de ma région adoptive. Hotel très sympa avec le tenancier qui est venu nous chercher à la sortie du bac, vue sur le château et sur la mer, à la portée des excursions intempestives. Bon, encore une fois, mention spéciale à tous ces gens qui "aiment" leur pays en le décorant de bouteilles plastiques et autres détritus de tous genres.

La semaine dernière s'est donc déroulée au rythme des examens, avec retour des îles obligé le dimanche matin, car oui, vous en avez rêvé et ils l'ont fait, on a eu un exam de marketing le dimanche à 17h... tellement exitant. Suivi, mercredi, de deux autres 'midterms' de project management et business ethics. Pour vous donner une idée de la difficulté, le surveillant de 'project management' ne voulait pas que je sorte tant que je n'aurais pas corrigé toutes les erreurs qu'il me montrait sur ma feuille d'exam. Je sens que je vais péter les scores cette année.

Bien sûr jeudi soir petite teuf en règle pour fêter la fin de la torture, et vendredi soir 'pounet est arrivé sur son grand cheval pour visiter la ville aux 2000 mosquées. Autant dire que ce fut bien sympathique ma foi, et que j'en ai profité aussi pour visiter tous ces monuments incontournables. Photos à l'appui dès mon retour de Sofia :)

lundi 17 novembre 2008

Bozcaada, les exams, et ma moumoutte.

Bon, j'viens d'importer les photos dans iPhoto, checker mes mails, étendre ma serviette, et il est déjà 23h44. ET... j'ai deux exams à préparer pour mercredi. Donc bientôt, ici, rien que pour vous, en exclu totaaale, un article de la bombe de Dieu. Mais à tout de suite, je suis graaaaaaaave à la bourre.
c ya all soon

Piem

mercredi 12 novembre 2008

P'tite devinette...

Hey !!

J'explique cette période de silence par l'envie de vous faire à tous une p'tite devinette... J'ai eu une très agréable surprise à Istanbul dernièrement. Mais voyez par vous-même :


Le premier qui trouve a le droit à une chuppa chups au caramel la prochaine fois que je le vois :p

Voilà, sinon je ouikend dernier petite balade dans les îles proches d'Istanbul (d'ailleurs les stanbouliottes s'amusent à dire que c'est toujours Istanbul), avec petite balade en vélo sur des routes dépourvues de bagnoles et des maisons "d'époque" si je puis dire. Une route nous a conduit sur une énorme bâtisse en bois, quelquechose d'assez imposant, mais visiblement à l'abandon depuis un certain temps (photos sur FlickR). Pensant que c'était en premier lieu un orphelinat, il s'est avéré que c'était en réalité un hotel construit en 1898 par un français d'Istanbul ! Il a été abandonné dans les années 1960.
Puis on a eu le courage de s'attaquer à une montée sympathique menant à une petite église orthodoxe dominant le détroit du Bosphore. De là, vue superbe sur la baie d'Istanbul, les dizaines de bâteaux faisant la queue pour pouvoir passer dans le détroit, les autres îles... encore une fois n'hésitez pas à aller faire un tour sur mon blog de photos.
Puis enfin retour par le ferry du soir, après avoir pousser mon vélo : la chaîne a cassé, événement assez rare, mais qui m'a bien saôulé. On m'avait prévenu qu'il ne vallait mieux pas argumenter avec le loueur car celui-ci pouvait faire partie d'une mafia peu recommandable, mais finalement le pov' gars était bien désolé de nous avoir faire marcher...

Au menu du ouikend prochain, visite très probable dans une autre île de Turquie, mais beacoup plus loin cette fois-ci. Si ça marche toujours, je pars demain soir et je reviens dimanche dans la matinée. Mais pourquoi donc me direz vous, car je n'ai pas cours le lundi toute la journée ! parce que j'ai un partiel de marketing le dimanche à 17h... je kiffe un max.

lundi 3 novembre 2008

Au menu : Safranbolu & Amasra trip, suivi d'une réflexion environementale.

Je suis revenu hier soir à 1h du mat, après un voyage en car de 6h30, du nord de la Turquie, de la région de la Mer noire. Comme les Turcs se plaisent à le dire, c'est sans aucun doute la région la plus arborée et la plus verte du pays, résultat d'une pluviométrie particulièrement élevée.
J'ai donc vite apprécié cette région côtière et humide me rappelant ma bretonitude par moments.

Première étape à Safranbolu, village au milieu des montagnes qui est au patrimoine mondial de l'humanité depuis 1994, et dont l'architecture générale contraste nettement avec l'engouement pour le béton qui caractérise la plupart des villes modernisées dans les années 1970.


De l'authenticité donc, du calme... on se rend compte que ça fait vraiment du bien de sortir d'Istanbul de temps en temps : il n'y a aucun parc où l'on peut aller se relaxer, et j'habite dans un quartier plutôt suranimé en permanence.
Le côté troupeau de mouton échappé de l'enclos Erasmus m'a un peu saoûlé, mais bon j'ai pu m'enfuir de temps à autres et bien profiter. Visite de la Mairie avec présentation vidéo de la ville (siiic), musée, puis déjeuné traditionnel avec déambulation dans le bazar, puis café dans une maison immense (photo ci-dessous) qui avait un bassin intérieur surprenant, et enfin balade sur un aqueduc à 100 et quelques mètres d'altitude (j'ai UN PEU flippé).


Retour à l'hotel (traditionnel of course) pour un repas de fin de journée qui m'a cloué au plumard avec mon Lupin et empêché d'aller boire un coup en ville. Et de chanter les chansons estampillées "Erasmus en transumance exprimant son altruisme sans bornes", telles No Woman No Cry, Yesterday, Hit the Road Jack, Lemon Tree, Yellow Submarine, etc...

Après une courte nuit, on est reparti le lendemain pour Amasra qui cette fois était sur la côte.

Beaucoup moins typique, mais pas moins relaxant. Rien de vraiment extraordinaire. A vrai dire, j'ai été déçu par le restau qui nous a servi des sardines panées à midi, et par la vue d'une décharge à ciel ouvert à 2m de la mer vers 15h. A 17h, une odeur nauséabonde de déchets brûlés m'a convaincu de clouer mes fesses au siège du bus et d'attendre Istanbul.

Car s'il y a bien quelque chose qui échappe complètement au peuple turc, et pas uniquement face un flux de touristes, c'est la préservation de l'environnement. Entre Safranbolu et Amasra, il y a environ 1h30 de trajet entre montagne et routes de campagne ; les déchets sont visibles jusqu'à 100 mètres de la route, de la bouteille d'eau au paquet de chips en passant par la chaise cassée en plastique. Et c'est vraiment dommage de penser à Danone en observant une forêt d'automne ou une plage de galets.


Curieux, j'ai demandé à plusieurs reprises le pourquoi de cette situation à diverses personnes. Réponse unanime "c'est mon sol, c'est mon pays, laisse moi en faire ce que je veux". Il est donc possible d'aimer son pays intensément (ce qui est manifestement le cas en Turquie) et ne pas porter d'intérêt à la nature qu'il contient. Manque cruel de sensibilité à la protection de l'environnement ou ignorance des enjeux d'un développement durable, les politiques devront s'armer de courage et de campagnes très efficaces pour que cette situation change. Même le mec qui organisait le voyage, étudiant de 23 ans à Bilgi, donc plutôt éduqué, n'avait pas d'état d'âme à la vue d'un arbre-plastique ou d'un buisson-Sprite. Idem pour mes colloques.



Bref j'espère pouvoir apporter ma pierre à cette pyramide en sensibilisant les jeunes du tié-kar le samedi après-midi. J'espère également pouvoir rencontrer prochainement les acteurs nationaux dans ce domaine : c'est une chance que Bilgi ait un carnet d'adresse conséquent, autant en profiter pour s'aguérir et étendre son champ d'action... A défaut de stage chez Greenpeace :p