vendredi 31 octobre 2008

Sans rancune les mecs...



Ca vous dit pas de faire le nouvel an à Istanbul finalement ?

mardi 28 octobre 2008

Elif+1 & Kamyonet


Samedi dernier petite soirée en règle dans un club du coin, où le DJ de Massive Attack, Daddy G, se produisait.

Le club est dans une ancienne église orthodoxe réhabilitée pour l'occasion, plutôt de haut standing : entrée 15€ et verre de vin à 7,5€, bière à 5€. Ce sont des prix qui ne vont pas choquer nos amis du nord de l'Europe, mais pour Istanbul, c'est quasi hors de prix, sachant que la pinte est à 2,5€ dans un bar fashouille et 1,3 € au Bidule local (le Bidule étant une institution dans le paysage nazairien en terme de biture express).

Maaaaais, car il y a un mais, j'ai une amie, Elif, qui a quelques relations dans le milieu et qui a pu me choper une entrée gratos. Sur la porte du club était ainsi inscrit en caractères gras "Elif+1". Je suis le "+1", ce qui est parait-il un signe de distinction et d'accomplissement en termes de Public Relations...

Attente très longue avant de le voir monter sur scène : arrivé à 23h15 en bon franchouillard, le club était vide et il a fallu attendre 2h du mat avant que ça commence à balancer. La grande classe dans les club stanbouliottes c'est de passer des vidéos et films français sous-titrés en anglais : on a matté "La mort au Trousses" en sirrotant une bière pour passer le temps.
Bref, après avoir passé quelques morceaux de dub très personnalisé, bien motivant, et joué un titre de Massive Attack, Daddy G s'est rabattu sur de la musique de club, plus ou moins de qualité (on a eu le droit à du G-Unit quand même...), ce qui a déçu beaucoup d'entre nous. Au final j'étais bien content de ne pas avoir payé mes 15€ pour rentrer.

Ce soir soirée hippie, attention va y avoir du grand pikool avec des fleurs partout... et ce ouikend sortie Erasmus à Safranbolu et à Amasra histoire de s'aérer les neurones en dehors de cette mégalopole dépourvue d'espaces verts et d'air pur.

D'ici là, je vais faire l'acquisition d'un nouveau lit, ce qui n'est vraiment pas du luxe croyez moi : j'ai un vieux canapé lit tout déglingué en guise de paillasse, dont la planitude laisse franchement à désirer... mon colloque Arda doit sauter dessus au moins une fois par semaine pour que ce soit potable. Mais là visiblement je vais avoir un lit "orthopédique", je demande à voir toutefois, que nous allons transporter en... kamyonet !! Le mot est le même en français et en turc.

Brise à mouffe.


jeudi 23 octobre 2008

Nata fion fion fion & daily life

J'ai repris mes bonnes vieilles habitudes de nageur ces derniers temps. J'ai déplié mon bonnet de bain habituel (merci Pedrito maintenant je nage avec Speedo ;), acheté de nouvelles lunettes de piscine... car j'ai jamais pu me faire à ces foutues de lunettes suédoises, visiblement la forme de mon crâne ne colle pas (lunettes suédoises : lunettes de piscine sans mousse ni plastique entre le crâne et les lunettes).
Bref, la piscine de Bilgi, c'est du genre comme ça :

Du bon semi-olympique flambant neuf... avec ses phoques et ses otaries. De quoi reprendre tranquillement avec deux séances par semaines. Je suis super content, aujourd'hui j'ai réussi à retrouver un rythme "normal" en crawl, fini les arrêts tous les 75m ! Tout était dans la respiration... D'ailleurs Pedrito, si tu pouvais me laisser un p'tit commentaire avec quelques conseils d'entrainement, ça ferait super zizou... j'ai arrêté à 14 ans, alors tu comprends, à part les pyramides de 1000m en plaquettes, je n'ai plus les détails !

Sinon hier soir petite soirée "Schnitzel" chez Jan, à base de blancs de poulets trempés dans une mixture douteuse et enduits de cornflakes. Ca peut peut-être faire peur à entendre, mais c'était super bon (accompagnement : patates cuites à la vapeur et revenues à la poêle en despi). Pétage de bid en règle chez les Teutons, qu'on se le dise.



Je vous joins quelques photos supplémentaires sur mon parcours quotidien à la fac : le soir après les cours, les oeuvres d'art se détachent naturellement de la nuit tombante...



... Mais le matin ce sont les marmots sortant de l'école qui se détachent. Pratique lorsqu'on est à la bourre, on sait que la navette va mettre un peu plus de temps que prévu. Noter que l'uniforme est de règle, qu'il n'y a pas Lolita pour faire traverser les petits nenfants dans les clous, et que les voitures ralentissent seulement à cette occasion.


La biche à touffe.


dimanche 19 octobre 2008

Serious stuff begins... RAKI my friend.

Ne sachant pas trop si j'allais sortir hier soir, je m'apprêtais à faire un tour pour me changer les idées lorsque mon colloque Arda est revenu avec une motivation d'enfer, et une soif qu'il estima urgent d'étancher. Que cela ne tienne, la question "Have you ever tried Rakı before ?" trouva rapidement sa réponse dans la supérette d'à côté, sous la forme d'une bouteille de 70cl...

Mon collok est vraiment cool, il a même accepté de tourner une vidéo mode d'emploi pour vous... His name is "the cooking philosopher".
ChEcK ThIs OUT !



samedi 18 octobre 2008

Silence, je suis sur un petit nuage...

Samedi matin, 13h23, je me réveille. Je prends mon ordi après une demi heure de commatage intensif pour cause de maux de tête résultant d'une Vodka mal distillée ingurgitée la veille (ça fait mal au crâne hein !), et je suis résolument décidé à écrire un peu.
Je suis désolé pour cette longue période de silence, je n'ai pas passé beaucoup de temps sur mon Blog les derniers temps. La raison principale est que je vis la vie stambouliotte à fond la caisse, la raison secondaire est que j'étais en vacances et j'en ai profité pour m'exiler en province, visiter un peu la Turquie et ses gens.

J'ai bien sûr pris un certain nombre de photos durant ce p'tit trip, je vous invite à visiter ma page dédiée aux photos en cliquant sur le mini diaporama sur la droite de cette page.

Je suis donc parti durant les vacances de Bayran qui sont les vacances religieuses suivant la fin du Ramadan. On ne savait pas trop où on allait bouger avec mon pote Jan, mais on voulait découvrir un peu le pays et ne pas rester sur Istanbul durant 10j. Du coup, se rappelant d'un ami d'un ami rencontré dans une soirée début septembre, Jan a eu l'idée de bouger sur Ankara. Ce fut un point de départ : on a pris nos billets de bus (vite parce que les places ne courraient pas les rues, tout le monde revient dans sa famille pour ces vacances), et on est parti le dimanche matin.

Petite parenthèse pour les bus, parce que c'est une institution. C'est d'abord le moyen de transport le plus rapide et le moins honéreux. Pour tracer Istanbul-Ankara, il faut 7h, et ça coûte 30YTL (yeni türk lirasi, livre turque), soit un peu moins de 20€. Sachant que l'essence coûte plus de 2€ le litre, et que le train met 14h, le bus s'impose. Je voudrais remercier au passage notre bien aimée économie de marché qui a instauré une concurrence farouche entre les compagnies de transport, ce qui permet au consommateur de jouir de bus confortables et propres, avec coca et jus de tomate gratos ! Et c'est bien cool de pouvoir allonger ses jambes sans exploser le dos du mec de devant. Bon je dirais qu'il y a quand même un point noir dans tout ça, c'est que d'une part il est difficile de dormir, et d'autre part les chiottes sont fermées : il faut attendre la pause. Je dois avouer que j'ai bien flippé au début, je me voyais déjà avec un vessie artificielle remplaçant celle qui aurait explosé. Mais queunénie ! tout s'est bien passé. Bref, les bus c'est cool, on peut même regarder la TV et désactiver les hauts-parleurs si on veut dormir. Mais c'est crevant. J'ai dû passer au total plus de 55h dans les transports durant ces vacances (uniquement les liaisons entre grandes villes...).

Arrivé à Ankara, nous avons logé chez ce potos turc très sympathique. Hors de question de payer quoique ce soit, la nourriture était comprise dans le package. Les moustiques aussi : j'en ai explosé 24 dans ma chambre avant de dormir à 2h30 du mat.
Etant malade à ce moment-là, je ne mangeais que des pâtes et du riz, en louchant sur les sandwitch à la germanique (30cm) de Jan. Du coup, après conseil de mamounette, pas d'alcool non plus, ce qui ne fut pas facile tout le temps mais j'ai rapidement trouvé une solution : le narguilé à la vodka !! Je suis ressorti complètement bourré du petit restau, ce qui était plutot rigolo, mais avec un mal de crâne se précisant petit à petit...
On a visité le mémorial Attatürk, bu quelques thés, puis on est vite reparti ailleurs car Ankara n'est pas une ville super intéressante : déclarée capitale politique par Attatürk en 1923, elle s'est développée monstrueusement les 40 dernières années ne laissant aucune chance à l'architecture traditionnelle. Peu de choses à voir donc, et on a pas une envie spontanée de flâner jusqu'au coucher du soleil.

A la lecture de la Bible (Lonely Planet Turkey), on a décidé de s'aventurer en Capadoccia. 4 autres potes qui étaient resté à Istanbul ont finalement décidé de nous rejoindre quand on leur a dit de jeter un coup d'œil aux photos. En plein milieu du pays, c'est une région où les paysages sont lunaires, percés par des maisons troglodytes et des cavernes datant du millénaire précédent. En commençant par déconner en montant à l'intérieur de l'une de ces habitations, on a fini par faire une très grande balade. Une superbe balade, dans le sable et les cailloux, au milieu des vignes sauvages et des lignes surprenantes dessinées par la roche tantôt blanche tantôt rougeâtre. Ce fut pour nous tous un très bon moment, que nous avons achevé par un repas traditionnel au village. J'ai même pu acheter le Time pour la lecture du soir, c'est dire si la journée fut réussie !

On est ensuite parti pour Fethiye, sur la côte. Le trajet en bus fut éprouvant, mais on était bien content de l'avoir fait en arrivant à l'auberge de jeunesse (jetez un coup d'œil aux photos :)
Si le coin est ultra touristique, on a quand même pu profiter de l'eau à 25°C et de l'air à 30°C en plein mois d'octobre, ce qui ne m'était jamais arrivé auparavant, et je dois dire que c'est plutot kiffant. Balade en bateau et restau à gogos, ce fut l'étape relax du trip.

Après ça je suis parti seul pour Izmir, où une amie m'a invité à passer quelques jours. Mes potes ont été bcp plus sérieux, ils sont rentré le samedi sur Istanbul pour taffer leurs projets.
Bref Izmir est une ville vraiment sympa. Comme les locaux le disent bien, c'est une ville pour vivre et fonder une famille, alors qu'Istanbul est une ville pour travailler et faire la fête. Toute la ville est autour d'une baie immense, et s'étend sur plusieurs dizaines de kilomètres ; le climat y est plus qu'acceptable ce qui rend les gens plus qu'aimables, le café et le thé y sont particulièrement réussis.
J'en ai profité pour aller à Ephes, un site de ruines grecques et romaines bien conservées (ou plutot bien restaurées). Mais bon ça reste des gros cailloux. Plus intéressant était le village de çirince, coincé dans la montagne, au milieu de la verdure, et où les maisons n'ont pas été détruites pour faire place au béton. Du coup c'est un endroit charmant, blindé de touristes également, mais très mystique notamment lorsqu'il pleut (normal ya plus de touristes...).

Le retour à Istanbul n'eut de calme que le voyage en bus : j'ai enchainé avec une semaine de sorties, de concerts, de bars, de danse, de rires, de décallage d'horraire... ça fait deux semaines que je dors sur le créneau 6h du mat 14h. C'est donc la seconde raison de mon silence : la TEUF. Je suis en train de vraiment kiffer un max, veugra. Et ça fait zizou. Merci Eras, merci Mus.

Bon promis je serai plus régulier dans mon aventoor bloogolistik dorénavant. Vous pourrez vivre ma débauche étudiante de plus près !! Mouahaha !