jeudi 18 juin 2009

Le visa en Turquie

Message de Sarah:
Yop

Jte mail en vitesse - encore - pour te demander un ptit truc... J'lis dans ta dernière réponse que tu dis que le visa n'sert à rien, ça voudrait dire que tu entres en touriste en Turquie et le permis de résidence te suffit pour rester dans le pays (et en sortir éventuellement?).
Ce serait impec, c'est galère d'aller à Paris (et en plus j'capte pas tellement c'que dit le consulat), d'autant plus que jcrois que j'aurais pas le temps de le faire j'suis en Syrie pour juillet-août.
Si tu confirmes j'fais tourner l'info ^^

Merci beaucoup!
xx


Ma réponse:
En effet, moi j'étais en Turquie en tatn que touriste durant une année entière, ce qui ne pose pas de soucis. En revanche, faire son permis de résidence une fois sur place peu faciliter bien des démarches par la suite. Donc ne pas se faire chier pour aller à Paris, mais se faire chier une fois sur place (il faut se lever à 6h du mat!!) pour le permis.

Mais avec un visa touristique, il ne faut pas oublier de ressortir au bout de 90 jours (pas trois mois). Sinon ça coute bien bien cher, croyez moi ;)

labiz
Piem

vendredi 12 juin 2009

Formalités administratives et vie quotidienne à Istanbul

Je mets la transcription de ma conversation avec Sarah pour que les étudiants allant à Istanbul l'année prochaine puissent y voir un peu plus clair. Sarah est étudiant à Bilgi University l'année prochaine.
N'hésitez pas à poser des questions dans la rubrique commentaires.


Sarah Mansoura
Selam

Je sais, on n'se connait pas même formellement, mais en tant que 2A un peu stressée par le départ à İstanbul j'ai décidé de t'écrire pour te demander deux trois informations, si t'as le temps d'y répondre...
Bon, d'abord j'espère que ton année s'est bien passée, j'ai eu l'occasion de voir ton blog et j'suis assez impressionnée par la richesse des expériences qu'on peut y vivre, ça n'fait que m'encourager!

Ptite difficulté pour le campus: c'est Kuştepe, Santral ou Dolapdere? J'pense pas qu'on ait les mêmes cours, mais si tu sais où se trouve la fac de relations internationales... C'qui me permet de trouver un appart pas loin: un quartier à déconseiller/recommander? Ca va être chaud de trouver un bon prix au centre?
Et pour les formalités administratives, t'as pu avoir ton visa assez vite?

J'en demande beaucoup, mais si tu trouvais le temps de me répondre ce serait hyper-gentil! En tous cas, bonne fin de séjour et bon courage à l'avance pour la 4A :p
Görüşürüz!

Sarah

May 26 at 4:40pm
Mehraba Sarah,

La fac de RI se trouve à Dolapdere, avec également sur ce campus l'économie, les maths, etc... A Santral se trouve le campus de Business administration, arts, PR, littérature, etc... et c'est le campus le plus sympa. Il est loin, dasn le quartier de Eyüp.

Des navettes partent depuis Taksim pour aller sur les campus de Dolapdere et de Santral. C'est un peu plus galère pour Kustepe, mais bon a priori t'auras pas besoin d'y aller. Dans tous les cas, il y a des navettes entre tous les campus.

Pour les apparts, essaie d'en prendre un autour de Taksim, c'est l'endroit où tu passeras bcp de temps a priori, et c'est plus simple pour rentrer le soir.
Seul quartier qui craint, c'est Talabasi ("talabacheu"). Les prix sont bas, mais si t'as peur d'être agressée, évite. Un prix raisonnable dans le centre se situe entre 450TL et 600TL (all bills included) par mois. Au delà ça commence à faire cher.

Te fais pas chier pour ton visa, mais en revanche si tu veux bouger, fait ton permis de résidence (vous y irez tous ensemble avec les mecs d'ESN, tkt pas). C'est plus simple pour voyager (Syrie, Iran notamment) et nécessaire pour ouvrir un compte en banque. Il coûte 90TL, soit près de deux fois moins cher que le visa recommandé en France.

voilà, n'hésite pas si t'as d'autres questions.
labiz
Piem

May 26 at 5:45pm
Impec, ça m'permet de m'y coller sérieusement à cette recherche d'appart (faut du meublé en plus...)
Ok pour le permis de résidence, c'qui veut dire que t'avais pas fait de visa avant d'y aller? Ce serait cool. Tfaçon en tant que franco-syrienne j'aurai pas de souci pour voyager chez l'ami Bashar.

Bon courage pour les derniers exams, ici ça s'termine!
xx
May 26 at 6:03pm
pour la recherche d'appart, ça ne sert à rien de s'y mettre maintenant, l'offre sera toujours importante début septembre. A moins que tu t'y rende avant, mais bon. Sinon toutes les chambres sont meublées quasiment, c'ests très rare d'avoir des appart loués vides.

La collocation est la règle à Istanbul, et de toute façon avoir un appart pour soi est trop cher.

J'ai pas fait de visa avant de partir, simplement parce que je m'y suis pris trop tard. Mais aussi parce qu'il fallait monter à Paris, payer 100€ en cash, etc... et ça ne sert à rien.

pour trouver un appart, va sur craiglist.com/istanbul, la majeure partie de l'offre s'y trouve.

vendredi 22 mai 2009

The Epicurians - part 2

This time I promised I would write my experience down in English, cuz this second part of "the Epicurians" takes place abroad, in Bulgaria. Que mi amigos que vivan del otro lado del Pacifico me disculpan, pero no puedo faltar a ese promesa de ecribir en la lengua de Shakespeare. Sin embargo no significa que haré lo mismo con los palabras de A. Peres Reverte :) Me parece demasiado dificil.


The country of the largest natural reserve in Europe, beaches with stones and resorts, the most extended underground social network ever, its good cuisine for uncompetitive prices, but not only...

Just a while after the guys got out of the country, I had to do the same. Yes, it had been more than 2 months and a half that I was back from Jordan, that I was living daily in this swallowing city of Istanbul, hitting the dusty pavements and breathing more the fumes than the sea breezes. Not that I was getting sick with Adana kebab nor ayran, since my beloved family members and friends paid me quite relievant visits in terms of food, among those an unforgetable 166TL(or 80€) dinner with Pierre and Flo.
But still, since I had by the same occasion to renew my god damn tourist visa, I packed up quicky and took the next bus to Bourgas, Bulgaria.


I originally had to meet Zlatena, this happy-ever graphic designer that previously hosted us in Sophia with Jan. But she turned out not to be in the area at this time, so the plan B was Couch Surfing. First experience, great experience. I sent several messages to a lot of people living in the area, after creating a profile dealing with "Me". I faced the unconfortable mission of describing myself with funny, convenient, attractive words so that I hadn't to stay in a hostel for three days. But this was before I checked out Martin's page.
He has already welcomed more than 40 people on his "psychedelic time capsule for guest psychonauts" (ie his couch), collected the finger nails of all over the words after that all those backpackers removed their high boots and scratched their achy feets drinking a beer in his room, and currently knows that his future wife is gonna be Latvian, like his first couch-surfer.

Life in Bourgas was somehow really relaxed, and I had a horrible dilemma many times during the same week : should I smoke rolled Victory cigarets of hand-rolled ones, the so-called "katchak" in Bulgaria. When Martin first aked me the question, I answered: "it's a different pleasure my friend !" After what he nicknamed me "the Epicurian", hence the titles of those post that I deem quite fitting...
I have to admit that between the bulgarian moussaka of his parents, the nights spent at the "Marina bar" with his buddies around the pool game and 'babyfoot' (the one that gives me a translation in english for this games has a lollypop), and the chillout sessions listening to psycho-rock music, there was not much to worry about but wandering when we should go out.

I did threw my fat ass off the sofa to get it up on a bike, and went around the city, the seashore, the next resort, the other resorts, until I reached the shopping malls under construction. Concrete ten-stories flats and snazzy condos have a great future on the Bulgarian seashore, since Russians, Germans and English (plus rich Bulgarians of course) are flooding into the brand new villas and commercial areas as Katrina did in New Orleans. Yet I have faith in the EU to mitigate the setbacks of an unleashed touristic development, and to persuade the local population of the skyrocketting incomes it would induce. They obviously seem to crave for it.


The concept of the 'Marina bar' worth an explanation, since I believe its the kind of behavior that animates Bulgarian's way of life, in Pomorie at least. Two pool tables, 1 babyfoot, several fridges under a wooden shelf hardly upholding a wide panel of alcohols, and 1 computer. The bar is officially owned buy two guys working on it alternatively, but when none of them is there, it's still open. And it's not hardly ever happening. Which comes down to the situation where anyone that wishes a cold Staropramen or a fancy cocktail goes on the other side of the counter and help himself, from grabbing the appropriate glass to opening the cashier. And the party goes on with the crazy music brought by Martin on a USB stick, which ranges from the beloved Prodigy to jazzy-soulful Morphine. Lose your tongue, get braindamage or memoryless, music will still be on the last sought bar to make you jammin' with unknown people.

After four days and three nights in Pomorie, I headed back to Istanbul, halting for an hour in Bourgas for a coffee in the Bourgas hostel where I slept in the first night. Ivan had welcomed me @4 o'clock, bringing me to the dorms and going staight back behind his turntables to sleep. Yet another easy-going pal running his own business to afford new HipHop vinyls each months, nothing more. That makes me think, again, about my long-lasting studies and the purpose of it all. Anyways.

"Too much text, not enough pics, not enough posts". I'll try to work on it (although I forgot my camera for this trip), but I have to admit that this blog is now definitely more like a personal diary than a link to my former/coming life and its potential readers. Don't get me wrong, all of you are adding to the motivation required to undertake such 'essays'.

All the best.

jeudi 21 mai 2009

I also wanted a tatoo...

...to show what I really believe in, how I structure my thoughts, or where it is the most meaningful for me.

I hesitated during quite a long time whether I should do it or not, but well, I guess its now or never.

As you might have guessed, the Environmental group had a tremendous impact on me.

L'annIvandekics

Bon, aujourd'hui double anniversaire, ça vaut bien une petite vidéo ! héhéhé...




Dogun günün Kutlu olsunuz !!

mercredi 29 avril 2009

The Epicurians - Part 1


Pedrito partit le mardi au matin, et, la mort dans l'âme, je m'en retournais à mon appart trop grand. Trop grand, il était occupé par deux jeunes hommes qui le remplissaient de leur conversations tardives, de leurs rires, et de l'envie d'en découdre avec une séparation bien longue. Et lorsque le laron norvégien s'en retourne au pays, l'air se repose de nouveau et la poussière n'est plus remuée, statique. La routine revient à grand pas.

Heureusement que pour se sortir de cette torpeur et d'une cascade de déboires sanitaires, du renfort avisé arriverait d'ici une semaine, 9 jours plus précisément. Trois semaines plus tard j'étais de nouveau dans le bus menant à l'aéroport pour aller sauter dans les bras de Matthieu, alias Matt Lelong. Compagnion d'infortune si je puis dire, il m'a accompagné durant la Première (début du semestre avant que je parte pour New York) et la Terminale à Saint-Brieuc et a largement contribué à ma bonne santé mentale et physique durant ces deux années.


Bon, il faut dire que Matt a une bonne descente, d'abord parce que c'est un vrai breton qui va choper les palette de bières là où elles se trouvent, et parce qu'en ce moment il fait une année (de médecine) entre parenthèses à Cordoba en Espagne. Les chupitos, ça le connaît.
Et comme je le faisais remarquer à Pierre, lui m'a ramené le soleil d'Espagne, pas la neige de Norvège !

Première jour pépère, petite balade tranquille dans les recoins de mon quartier, et le deuxième jour on file prendre un verre dans un bar live, où l'on a pu déguster les premiers verres de raki tout en écoutant un groupe du type Ottoman revenant des Balkans, au clarinettiste hallucinant. Flo m'apprendra le jour suivant que c'est l'un des meilleurs de son métier en Turquie. On décolle vers 2h30 du matin pour se diriger vers Taksim où le deuxième larron doit arriver sous peu.


Les retrouvailles sont joyeuses, on découvre les trésors ramenés de l'île duty free, et je devrai m'éclipser à 6h du matin lorsqu'ils décidèrent d'aller faire un tour sur le Bosphore, cours du vendredi matin oblige. D'ailleurs j'ai bien regretté de m'être débiné, vu que le cours fut inutile quoique nécessaire pour signer la feuille de présence que j'ai souvent laissé de côté. Et en revenant de cours, je passe par un quartier peu fameux, Talabaşı, et avec mon allant éthique à deux balles consistant à favorisé le développement local des commerçants plutôt que celui des grandes surfaces, je m'arrête dans un boui-boui traditionnel vendeur de kebab. L'intention était bonne, la digestion mauvaise. Vraisemblablement à cause d'une tomate pourrie, je me suis retrouvé, le samedi soir où mes potes venaient de l'autre bout du monde pour faire la teuf avec moi, dans mon lit, scotché avec de bonne sueurs froides et quelques relents dévastateurs.

Bref, je me suis rattrapé le lendemain sans trop de problèmes, à commencer par un bon petit dèj' sur la terrasse ensoleillée et un debriefing de la veille. Le restant de la semaine, nous avons alterné entre visites relaxes et concerts sympathiques. Nous avons notamment pas mal déambulé avec un groupe de Belges, amis d'un ami, qui étaient là dans le même but que François et Matthieu : se faire plaisir, profiter de la ville et de la vie nocturne.



Nous avons fait notamment un passage remarqué au hamam. C'est lors d'une soirée à Araf, repère incontesté des Erasmus en manque de bière pas cher et de musique balkanique à sauter sur place (à noter que nous avons fait la fermeture avec les gars sur une chanson mémorable : 'Dans la vallée' de Manau...) qu'une demoiselle nous propose naturellement d'aller se faire masser, brosser, récurer par d'authentiques Turcs en serviette courte. François est tout de suite très branché par la proposition (et la demoiselle), et nous nous retrouvons le lendemain à Beşiktaş, quartier populaire et vivant, devant le hamam local. Après avoir aisément convaincu les propriétaires de nous ouvrir les portes, 30TL par personne ça ne se refuse pas, on se met à poil dans des cabines collectives, sous l'oeil amusé des papis en serviette.


Les ninjas du hamam !

Après s'être réchauffé à l'intérieur du hamam, un groupe de quatre moustachus robustes et bedonnant s'avancent vers nous. Le premier à passer à la casserole est Pascal, qui ne moufte pas mais qui semble bien sentir passer le massage sur ses muscles reposés, puis vient mon tour. Et là je comprends ma douleur. Le massage est bien approximatif et me laissera bien des douleurs durant une semaine (je me méfierai la prochaine fois), mais le lavage fut bien concluant. Moi qui étais tout fier d'avoir légèrement bruni ma peau sous le soleil encore hivernal de la terrasse ce matin, je vois celle-ci s'en aller comme de la tapisserie sèche sous les mouvements assurés de mon patron corporel. Suit un lavage au savon de la tête au pied (le tout dans la chaleur du hamam), une bonne douche froide balancée à la tronche, et deux bonnes baffes pour finir !! "Allez, lève-toi, c'est fini". Je me lève difficilement et m'en vais m'écraser avec les potos, eux aussi meurtris et allongés de tout leur long sur la table centrale. On s'en souviendra.

C'est sans doutes l'impression d'avoir vécu un moment hors du commun tous ensemble qui nous entraîne naturellement passer la soirée tranquillement, posés chez moi. Jusqu'à ce que le rhum Clément, le d'Jack Da', et la voisine du dessous faisant des siennes aidant, nous nous dirigeâmes vers le Jazzstop proche d'Istiklal. A peine entrés, nous investissons le premier plan, faisant volte-face au groupe de jazz-soul de la soirée et à sa chanteuse au look fortement influencée par Amy Winehouse. Et deux minutes plus tard, we're all jammin' togeza ! François, décidément aux anges, fait chauffer la carte et paie ses vodka-bull jusqu'à 2h30, tandis que Mehdi, pote Belge de Pascal, s'empare du micro et tente l'impro jazz sur la rythmique d'un guitariste ma foi bien inspiré.
A la sortie du bar, pit stop obligé par le kébab du coin avec une bonne soupe chaude aux lentilles, un concours de dégustation de piments (vous savez les petits verts, bien traitres là...) où Matthieu s'est illustré par un très honorable score de 6 piments en moins de 30mn, et un remu-ménage franco-belge performant. Puis c'est le temps des adieu avec la clique transfrontalière, promis on se retrouvera autour d'un demi à Bruxelles une fois, et on vogue vers Cihangir. Nous qui croyons que la soirée était finie... que neni !




Le petit bar à thé du coin de ma rue est déjà ouvert, alors on squatte une table et on sirotte jusqu'à ce que le jour se lève, en parlant bien sûr de politique avec François : se prendre la tête alors qu'on est plus ou moins d'accord est un sport que nous affectionnons particulièrement. C'est dans ces conditions que je me rends aussi compte qu'être Ecofi à l'IEP est une chance, j'aurais pu être Ecofi dans une école de commerce... Mais le François est ouvert. Je suis sûr qu'il aimerait les cours de géographie de la Bretagne de l'année prochaine par exemple. Et puis il y a des gens bien qui travaillent pour LVMH, après tout.




Le lendemain c'est glande totale. On se bouge quand même pour voir la Mosquée bleue et Hagia Sofia à Sultanahmet en fin d'aprèm, juste après avoir pris note que Galatasaray jouerait contre Fenerbahçe le soir même, dans un derby qui s'annonce mouvementé. A la sortie de la première visite, pression de fond de cours de la part de François qui veut bien voir le match qui porte ses fruits : une demi-heure plus tard on est dans un bar, pinte à la main, au milieu d'Erasmus et de Türcs tapant du pied au rythme des fautes scandaleuses. Il faut dire que les deux équipes se sont illustrées par un jeu rivalisant de stupidité, personnel et déconstruit, encadré par une équipe d'arbitre bien laxistes ne pénalisant par un carton jaune timide que les tacles meurtriers à deux pied par derrière. Les équipes se chauffent, la tension monte, les pieds en l'air sont courant, jusqu'à ce qu'un joueur de Galatasaray s'écroule, personne ne comprenant pourquoi. En deux minutes c'est la baston générale, les arbitres ne s'interposent pas et se contentent d'admirer les uppercuts avec le meilleur angle possible, puis finissent par clore le match par un cinglant quadruplé de cartons rouge. Yeaaaaah, vive le foot à la turque.


Ici à l'écran un joueur tape du pied sur les cages adverses

La fin de semaine se passe sans encombres, on profite bien, on rigole, on se détend en famille. Jeudi dernier tour ensemble sur les îles où l'on a fait une bonne balade, hors des routes conventionnelles, sur un sentier qui nous rappelait bien celui des Douaniers à St Brieuc. Petit moment nostalgie donc, et découverte de la faune et de la flore turque.


Faune mécanique reléguée au musée

On aura quand même vu, entre chevaux, goélands, moucherons et autres parasites habituels, quelques hérons, piverts, et même une bande de dauphin au large de la navette sautant hors de l'eau à l'entrée du Bosphore. Roooh, c'était booo. Ah et puis aussi de bons gros turbots, mais dans nos assiettes pour le repas du midi, négociés au tarif étudiant, et vraiment délicieux. Quand ils ont été jeté dans la poêle ils respiraient encore. Plus frais tu meures.

Les gars repartent bien trop vite. On est tellement bouleversé François et moi quand Matthieu monte dans sa navette de 6h du mat' qu'on montre nos fesses à son départ... pour qu'une demoiselle fort sympathique nous en reparle deux jours plus tard, alors que nous écoutons du rap français accoudés au Secret Garden : "C'est vous qui avez montré vos fesses jeudi dernier, non ?". Du tacotac, "Ah oui, c'est bien probable, mais on est vraiment désolé, on a pas eu le temps de les bronzer suffisamment". Un bon gros fou-rire :)

Bref, big up les mecs, ce furent plus de dix jours de rêve pour moi.

Heureusement que les vacances arrivaient la semaine suivant, sinon pour moi s'eût été difficile de raccrocher. Une dizaine de jours de vacances durant lesquels je me suis enfui en Bulgarie, sur les bords de la Mer noire, et ai renoué contact avec ma tante et mon oncle marseillais autour de quelques repas épicuriens. La suite au prochain numéro.

J'vous bécotte. Piem.


mercredi 25 mars 2009

JDR - Je Deviens Ridicule ou Je Développe du Recul ?

Le jeu de rôle c'est sympa : on se transporte dans un nouveau monde, on se fait des copains, on découvre que ses amis de la réalité ont parfois des réactions bizarre en entrant dans une autre dimension, tel le canibalisme, la débilité, l'amour des fleurs...
Mais quand nous décidons d'entrer dans cette autre univers et de nous isoler durant deux heures, ce n'est pas sans déclencher quelques véléités de la part de certains. Pourtant nous faisons le choix de nous abandonner a la non-violence, d'aborder nos dissentions sur le papier, et d'assouvir notre avidité dans le comptage de pièces d'or ! Quoi de plus sain ?

D'ailleurs généralement ceux qui ne jouaient pas avec nous s'excitent comme des fous sur PES5, deviennent belliqueux et abordent le sujet délicat des liens maternels...



C'est cet article du Monde qui me fait dire que ça serait tellement kiffant de pouvoir commencer ce type d'aventures dès le plus jeune âge... Adieu les classes de Perf au lycée Jean Jaurès de Malakoff City et les batailles rangées, vive les bastons avec les dés.