Contrairement à mes comparses argentins, mon université dispose de navettes permanentes pour trimbaler les étudiants entre les 3 campus et le centre ville. Trois campus, rien que ça, pour enseigner la philosophie, le droit, la finance, aussi bien que les relations internationales. Lundi était une journée "d'orientation" pour les Erasmus, afin que l'on comprenne qu'il allait falloir prendre un sacré nombre de fois la navette cette année, mais également qu'une turque à forte poitrine était disponible pour les troubles psychologiques.
Il fut tout de même abordé la question de la sécurité autour des campus, car l'étendue européenne du réseau Erasmus permet également aux norvégiennes, lituaniennes et autres demoiselle à la crinière blonde de s'installer à Istanbul. La question fut posée de façon tellement naturelle que cela m'a bien fait rire : "Do we need any pepper spray out there ?". Bon, au-delà de la crédulité apparente de ces propos, je dois admettre que l'ambiance est un peu ghetto autour des campus. L'esprit moderniste de l'université a voulu qu'ils occupent d'anciennes usines à voitures et autres briquetterie. Ils ont bien rénové l'intérieur, pas de doutes (picz to come), c'est dommage qu'ils n'aient pas pu faire de même avec l'environnement... des usines, des garages, criminalité élevée. Mais bon, faut arrêter de dramatiser, y'a des navettes et des taksi partout, c'est pas Saint-Denis. D'ailleurs à Istanbul, la criminalité est plus faible que dans la plupart des grandes villes européennes.
Sinon en ce moment, je navigue entre l'université et les bars, entre formalités administratives et découverte des nuits stambouliottes, le tout avec une haute dose de déodorant. Moi qui n'aime pas me mettre de l'aluminium sous les bras, là je n'ai pas franchement le choix : il ne fait pas moins de 25-30°C en journée, 20°C la nuit. Mais bon je ne vais pas me plaindre, d'ailleurs je regarde régulièrement la météo d'Istanbul avec celle de Rennes, de là émerge une satisfaction certaine de m'être exilé dans un pays méditerranéen.
Le choix des cours n'est pas chose aisée. Je compatis très sincèrement avec notre directeur des études à l'IEP, je perçois le calvaire qu'il endure pour constituer les emplois du temps. En effet, ici c'est l'élève qui fait son emploi du temps par internet : pour une matière, plusieurs horraires possibles. Mais les créneaux partent très vite, j'ai vu aujourd'hui des cours que je voulais absolument suivre se remplir en un rien de temps. Du coup je vais, pour ce premier semestre, vraissemblablement étudier du "business" aussi bien que des relations internationales (j'ai failli prendre "Théories de la personnalité" en psycho...). Bref mon emploi du temps ne ressemble pas à grand chose : cours toute la semaine sauf le mercredi. Et j'ai au minimum 20h de cours, ce qui n'est pas sans me faire sauter au plafond quand je pense que certains se contentent de 6h au Pays-Bas. Mais bon, à 12 000€ l'année, je pense avoir des cours intéressants...
Au fait, demain soir re-match de foot, sauf que cette fois-ci c'est un match (on m'a dit) très important au niveau national. Va falloir se déguiser et donner de la voix encore une fois... Héhéhé...
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Il y a 5 ans
4 commentaires:
ah bin rien... sympa comme article ^^
under construction my dear, don't be so anxious ;)
20 h de cours : c'est plus la fac, c'est le bagne, moi je dis...
Mais dis-nous, la majorité des étudiants, c'est turcs qui pètent dans la soie, ou des estrangers qui viennent s'encanailler aux barbaresques ? Et l'apprentissage de la langue, c'est organisé ?
Sinon, c'est un peu long entre deux épisodes, je trouve...
;o)
Attends, avec 20h de cours par semaine au lieu de 6, tu vas avoir tes 60 crédits au mois de mars ! Alors arrête de geindre, grec renégat. D'ailleurs, je passe à 8h, parce que je m'ennuie : oui, j'ai pris un cours d'anglais débutant, arf. Et pis, je sais pas si t'as remarqué, mais je te laisse mon premier com !
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